Le service de l’évaluation et de la recherche du MELS a sollicité trois chercheurs de l’Université du Québec à Chicoutimi pour étudier la question de l’utilisation des blogues en milieux scolaires primaire et secondaire. Plusieurs études ont été retenues dans une recension des écrits qui est parue sur le Web en août dernier, au moment où j’étais en France pour l’événement Ludovia 2010.
Pas facile de pouvoir reproduire ici des extraits du document puisqu’il semble protégé en écriture. Disons simplement qu’une dizaine d’études de cas ont été répertoriées et que le potentiel des blogues pour produire des apprentissages en écriture et en lecture semble évident, à quelques nuances près. La lecture du document révèle que la présence d’un contexte d’écriture authentique offert par les blogues permet aux élèves de trouver «un sens accru à la tâche d’écriture», entre autres constats. L’apprentissage des langues n’est pas tout; en histoire, en mathématique et en biologie, l’utilisation du blogue s’est avérée positive.
Il faut lire le document en entier, bien entendu, pour constater jusqu’à quel point la multiplication des occasions d’écriture offertes par les blogues provoque «un important volume» et une participation tout aussi soutenue des élèves. Les auteurs ont identifié des pistes (p. 49) qui pourraient permettre de poursuivre les recherches visant à documenter scientifiquement l’utilisation du blogue au primaire et au secondaire. J’espère de tout coeur qu’elles seront exploitées!
Bien peu de recherches ont été faites sur l’utilisation des blogues en contextes scolaires et, par courriel, l’un des chercheurs m’indique que le MELS voudrait poursuive avec une expérimentation pour documenter quelques «bonnes pratiques dans le contexte spécifique du développement de la compétence à écrire». Je suis ravi de cette initiative.
Je pourrai certainement citer le travail des chercheurs au moment de ma participation à la table ronde «Le français au temps des technologies de l’information» qui se tiendra le jeudi 28 octobre prochain dans le contexte du Colloque de l’Association québécoise des professeurs de français puisqu’on m’a invité à y intervenir.
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Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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