Selon Nathalie Petrowski, le message de l’auteur de «Médias – La madamisation» au Devoir est :
«Tasse-toi matante et laisse les vrais hommes sérieux, profonds et intellectuellement supérieurs prendre le micro et l’antenne.»
J’imagine facilement que Stéphane Baillargeon n’avait pas anticipé autant de réactions suite à son texte qui visait simplement à démontrer «l’institutionnalisation médiatique de la bourgeoise, de l’arriviste et de la faiseuse». Quelques entrevues à la radio, débat sur Twitter, billets de Patrick Lagacé et Martin Petit… il faut croire qu’une zone sensible a été touchée.
Pourtant, là où certains ont vu de la misogynie, moi, je n’y ai vu que le désir de remettre en question une certaine programmation abrutissante, facile et complaisante comparable à ce qui traîne dans les salles d’attente des cliniques médicales.
L’expression «madamisation des médias» avait été trouvée par «une collègue féministe de la salle de rédaction du Devoir», selon Baillargeon.
On aurait fait mieux d’en rester là…
À moins (comme l’a micro-blogué Laurent) que Mme Petrowski se soit sentie elle-même attaquée (elle et d’autres), telle «une icône de la madamisation des médias ?»
Mise à jour du 28 mars 2011: Stéphane Baillargeon précise sa pensée, «Médias – La madamisation, encore».
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Le problème n’est pas la légèreté de certaines émissions, mais plutôt le fait qu’on ne nous propose que ce type de contenu. J’en parlais il y a deux ans en comparant le traitement auquel a eu droit Wajdi Mouawad sur France culture en comparaison à Radio-Canada http://michelmonette.net/archives/1919 Il nous faudrait un équivalent de France culture au Québec, mais je vois d’ici les levers de bouclier de ceux qui s’opposent aux dépenses publiques.