Un article du Devoir me fait réagir ce matin. Il est question d’une activité qui se déroulera à Magog le 24 septembre prochain, « Le «Gars Show» ». Jusqu’ici, rien pour susciter une réaction immédiate, bien que le titre choisi rime bizarre un peu…
Je me suis dis que c’était mal parti au moment de constater que l’école donnait congé aux filles pour que la journée des gars ait lieu. Il y a sûrement de bonnes intentions à l’origine de ce geste (un peu paniqué tout de même), mais exclure pour mieux « s’occuper de », ça fait improvisation !
Le programme de la journée a l’air intéressant (voir l’article sous l’hyperlien ci-bas*); un petit effort de plus et on se serait aussi occupé des filles; trop demandé ? Je ne sais pas si ce sera très « payant » d’exclure les unes pour s’occuper du besoin des autres… Je me pose la question ce matin en tout cas !
* Je me permets de reproduire (pour quelques jours) (plus besoin, le lien vers l’article est maintenant disponible !) d’hyperlier le contenu de l’article puisqu’il est impossible à lire pour les non-abonnés, ce qui est dommage à mon avis !
Mise à jour du 9 septembre : Éditorial de Josée Boileau. Je partage son point de vue !
Mise à jour du 19 septembre : Libre opinion: Le «Gars Show» a sa raison d’être.
Mise à jour du 27 septembre : Renforcer les stéréotypes masculins ne résoudra pas les difficultés des garçons à l’école, lettre ouverte au ministre de l’Éducation du Québec.
Mise à jour du 30 septembre : Deux lettres d’opinions : Un gars est un gars. et Bravo le Gars Show !
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Billets de mon blogue les plus lus au fil du dernier mois
Rechercher
Commentaires récents
- ClementLaberge dans Les étudiants d’aujourd’hui ont des mimiques de poissons congelés
- Benoit therrien dans Projet Lab-école : il y a foule pour réinventer l’école
- Mario Asselin dans Magic Door suspend ses activités
- Marc dans Magic Door suspend ses activités
- Mario Asselin dans Une semaine après l’attentat de Québec
L’école, les gars… et les stéréotypes
En réaction à ceci (invraisemblable!), cela (bien dit). Je suis bien d’accord… et je souhaite de tout coeur au ministre de ne pas se faire appeler « le gars chaud » pendant des semaines après l’étrange appui qu’il a donné à ce projet!…
Lien croisé
Et si l’on parlait discrimination ?
http://joueb.com/cotte/news/45.shtml
Quand on a un malaise, un problème avec un partie très ciblée de la clientel, on s’adresse à cette partie-là. Si votre garçon de 11 ans a la mauvaise habitude de cracher et que vos remarques répétitives n’ont pas effet… vous pouvez le prendre à part pour lui parler et essayer de voir c’est quoi le problème. Et c’est pas parce que vous en parler juste avec lui que vous excluez votre plus jeune de 5 ans et votre grande de 15. Pourquoi faut-il toujours voir le négatif dans tout ce qui se fait?????
J’essais d’être constructif, mais si ça passe par « nommer que j’ai des doutes » ou « exprimer des réserves », je ne me gêne pas. Mon intention n’est pas de « démollir » l’activité en question… On peut en parler ?
Aussi, méfiez-vous du caractère répétitif du « isoler pour mieux intervenir »; je connais beaucoup de jeunes qui se sont mis à tempêter pour qu’on s’occupe d’eux un peu plus… Je ne dis pas qu’il soit impertinent d’isoler ou de s’adresser directement à la partie concernée. Je dis seulement que dans toute ces situations, oui vous excluez. Votre jeune de 5 ans (et la grande de 15) va facilement comprendre l’à-propos de votre choix et vous le « pardonnera » facilement… Toute une population de jeunes filles fera-t-elle la même chose ? En profiteront-elles pour faire un peu de boucan ? Je ne sais pas, mais je m’occuperais d’elles; leur expliquer, etc. Cela a peut-être été fait. Elles sont peut-être à l »aise avec ça… Tant mieux alors. Ça n’enlève pas que les 179 autres journées, elles et eux doivent cheminer ensemble aux plus grands bénéfices de chacun des deux groupes avec leurs besoins différenciés. Un vieil adage dit : si tu continues de faire de ce que tu faisais, tu vas continuer d’avoir ce que tu avais…
Votre propos, Monsieur Asselin, (concernant la réaction des filles) est tout à fait pertinent. Nous prenons le temps de leur expliquer (autant que cela peut être nécessaire) notre démarche et ses buts. Notre école est fier de ce projet, et nous voulons que nos filles participent (en le comprenant et en l’appuyant) au succès de cette initiative. Quand on prend le temps de présenter et d’expliquer la démarche du « Gars show » elles comprennent. Plusieurs sont venus d’elles-mêmes nous exprimer leur encouragement à continuer.
Un de nos arguments le plus solide est que nous organisons, en parallèle, des activités (tout au long de l’année) pour les filles et basées sur leurs besoins spécifiques.