« Si vous vous retrouvez dans le pétrin, ce n’est pas la faute de vos parents, alors ne vous plaignez pas de votre sort et tirez-en plutôt les leçons nécessaires.
Ce qui est l’équivalent de dire que vos réussites vous appartiennent; elles sont sans lien avec l’encadrement efficace de vos parents… (je badine). Évidemment, il ne sert à rien de se déresponsabiliser. Se plaindre est l’argument des faibles et à l’école comme par après, la personne qui a du succès sait jusqu’à quel point ses erreurs y sont pour beaucoup. Apprendre à se relever est à la base de toutes les réussites; c’est un cliché.
Cependant, j’aurais le goût de raconter une histoire qui m’a été révélée par une enseignante. C’est plutôt de l’ordre du témoignage…
Ça se passe lors d’un safari au Kenya. La voyageuse d’un moment appréhende beaucoup sa visite dans dans un coin très reculé d’Afrique où elle a entendu parler de sévices qu’on infligent aux jeunes garçons et jeunes filles. C’est le genre de clan tribal où l’excision se pratique encore… La rencontre est forte. La conversation s’engage avec une maman. Les enfants sont présents. Beaucoup de sujets sont abordés. Pendant la conversation, les yeux de notre québécoise sont constamment attiré par les marques que portent les petits et petites. La question brûle les lèvres : Qu’est-ce que les enfants ont sur les bras; on dirait des traces de coupures ?… La question est posée, mais la réponse est étonnante.
La maman explique longuement qu’elle se « marche dessus » à toute les fois… Elle affirme préparer ses enfants au rite de la tribu qui veut qu’à un certain âge, les enfants passeront au statut d’adulte et pour se faire, ils auront à subir sans broncher des souffrances physiques (on s’imagine lesquels). Elle se doit, en tant que mère responsable « d’entraîner » ses enfants à supporter la douleur pour ne pas qu’ils soient expulsés du clan s’ils échouent « le test » ! Pour elle, pratiquer ces petites incisions sur le corps de ses enfants, c’est pénible, mais nécessaire. Ne pas le faire serait totalement irresponsable… de son point de vue.
On se doit de qualifier d’innomable ces pratiques épouvantables, mais qui sommes-nous pour juger du comportement d’un parent hors du contexte culturel ? Je suis peut être loin de la discussion sur la règle de départ, mais je crois qu’il ne faut pas aller à un autre extrême en croyant bêtement que les décisions de nos parents n’ont pas d’impact sur notre vie d’adulte. Il s’agit de prendre pour acquis que ses parents ont fait pour le mieux et assumer ce qui nous arrive. Nous n’avons pas beaucoup de contrôle sur ce qui a été fait « pour notre bien » par nos parents, mais rendu adulte, nous contrôlons davantage ce qui nous arrive et surtout, ce qui nous arrivera, même si ce n’est pas toujours évident…
0 Commentaires
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Billets de mon blogue les plus lus au fil du dernier mois
Rechercher
Commentaires récents
- ClementLaberge dans Les étudiants d’aujourd’hui ont des mimiques de poissons congelés
- Benoit therrien dans Projet Lab-école : il y a foule pour réinventer l’école
- Mario Asselin dans Magic Door suspend ses activités
- Marc dans Magic Door suspend ses activités
- Mario Asselin dans Une semaine après l’attentat de Québec