Thierry Gaudin

Thierry Gaudin est un sacré personnage. Une force tranquille ! Dans son allocution qui a ouvert la rencontre d’Autrans, la prospective était au rendez-vous… En rafale, je laisse quelques idées énoncées.
Plaisir d’être là… L’homme jardinier plutôt qu’exploitant ! Nous aurions avantage à vivre auprès de la nature et à restaurer un patrimoine commun dans nos rapport avec cette nature.
Nous entrons dans une civilisation cognitive; 10 lignes téléphoniques par 100 habitants dans beaucoup de régions du monde. Cette expension se développe dans l’opacité. Il devient évident que le SPAM apporte avec lui des mécanismes de défense qui favorise une situation désolante. Plusieurs tours de babel émergent… à commencer par l’unicode qui contient plus de 65536 caractères alors que 600 mots normalement permettent de se débrouiller dans une langue… (6000 mots quand on regarde quelques auteurs reconnus).
Un défi : la reconquête des communs. L’information doit devenir commune et disponible pour l’ensemble des gens sur la planète ! Qu’est-ce qui doit être mis en commun ? Les connaissances sur les plantes et les animaux. Les connaissances pour se soigner. Les résultats d’essais d’objets commercialisés. Les normes, les statistiques, les images satellites, les images médicales également. Cela pose la question des droit de propriété intellectuelle.
Regarder du côté de Kézako qui est un bon exemple d’aménagement de « l’internet à haut débit » (c’est à Vaour) dans une volonté concrète de desservir une zone rurale peu peuplée.
Enfin, cette idée maîtresse « de la reconnaissance qui précède la connaissance« . Un concept clé (il me faudra y revenir). Combiné au souhait du conférencier qui envisage « un capitalisme à taille humaine », nous avons tout les ingrédients d’un projet de société…
N.B. Suivront les diapositives quand elles deviendront disponibles « en ligne ».
Mise à jour du 14 janvier 2004 : mieux que les diapos, le texte de la conférence est en ligne ici
Mise à jour du 28 mars 2004 : Voir ce résumée de la conférence sur le site de la FING.

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