Il pleut sur Paris

Trois promenades en « pédibus » de quatre heure plus tard, je suis assis dans un café Parisien tout près du Musée du Louvre. Je me voyais assis dans des parcs, mais mon iBook ne souffre pas l’eau… De toute façon, les cafés donnent une vue sur le monde assez particulière. On vous sert ce que vous voulez, au rythme où vous le voulez et sans vous emmerder ! Je ne vois pas ce que je manque d’autant plus que je peux écrire à l’abris.
Demain, c’est le retour. Déjà ! J’ai les mollets comme du roc, un trou en moins à ma ceinture malgré la qualité de ce que je bois et bouffe et surtout, j’ai la conviction d’avoir profité à plein de l’opportunité qui m’était offerte. Comme dans toutes les grandes villes, j’ai vu des gens, téléphones cellulaires à l’oreille (les sonneries sont des plus originales); ils sont pressés. Pas le temps de m’expliquer le symbole de l’Arc de Triomphe, par exemple… Je comprends.
Moi, j’ai tout mon temps… C’est rare. Je m’habitue vite. Je savoure…
Il y a aussi les odeurs et des sons. De la musique classique dans les métros et des joueurs de saxo (ceux sur la ligne vers la station « Abesses », en particulier).
J’aime maintenant écrire dans les cafés… Je reprends « le collier ce jeudi ». Quand j’aurai « de la broue plein le toupet », je me souviendrai de cet instant au « Sanseveria ». La pluie tombait, mais j’ai su m’adapter et trouver de la paix et du bonheur… en quantité !