Je crois beaucoup dans ce projet. Il me semble porteur d’avenir. Il cadre avec la vision que je me fais du développement d’une collectivité urbaine. Cette semaine, pendant que je préparais un petit texte pour l’événement Le Forum économique – 24 février 2004, 7 h 45 à 17 h, Hilton Québec, deux documents parus dans Le Soleil sont venus amener de l’eau au moulin.
Tout d’abord, je ne citerai qu’un passage de l’éditorial d’ajourd’hui d’Alain Dubuc (document non numérisé, il semble) qui porte le titre « Les villes, au-delà de l’obsession constitutionnelle »:
« C’est largement aux villes, où habite maintenant la quasi-totalité de la population, que revient la responsabilité de la qualité de vie, tant dans l’aménagement, l’habitation, les loisirs que la sécurité. C’est aussi dans les villes, où s’expriment les collectivités, que s’organise la vie démocratique. Mais en outre, on constate que ce sont les villes, et particulièrement les grandes villes, qui sont confrontées avec le plus d’urgence aux grands problèmes des sociétés modernes, de l’itinérance à la criminalité, ses grands défis, comme l’intégration des immigrants. Ce sont les villes qui sont productrices et diffuseuses de culture. Ce sont dans les villes que se concentrent les lieux de savoir. C’est aussi par les villes que passeront de plus en plus les stratégies économiques, parce que celles-ci sont devenues des pôles de développement, que ce sont entre les villes du monde que s’exerce la concurrence et se tissent les alliances. Et ce sont les villes qui devront, pour tirer leur épingle du jeu, établir leurs propres stratégies, prendre les moyens pour attirer des capitaux et des ressources humaines, créer des synergies, conquérir des marchés. »
Ensuite, j’en profite pour publier ici ma proposition de réponse à la question « Faire de Québec une cité éducative, pour moi, ça veut dire… ». Mais avant, je mentionne qu’un autre texte (celui-ci de Claude Pinault, » Québec, cité éducative : enjeu de développement régional ») est paru vendredi et n’était pas numérisé lui non plus (ce n’est plus vrai). J’en reproduis le contenu sous l’hyperlien plus bas.
Voici ma contribution:
«Faire de Québec une cité éducative, pour moi, ça veut dire…»
J’aime la vie dans notre Cité. J’y vois du plaisir, de l’entrain et beaucoup de solidarité. Dans de petits et grands gestes, les citoyens se tiennentŠ debout. Je fais ma part. Parfois je donne, parfois je reçois. De fait, plus je donne, plus je reçois ! J’ai remarqué que la qualité de notre milieu de vie avait changé par de petits pas au début. Le temps de cultiver cette idée d’une ville qui se développe par ce qui grandit l’homme et la femme, l’enfant et l’adulte. Ensuite, animés par une vision de faire de notre région un endroit où prime la valeur de l’apprentissage à mieux vivre en société, les gens ont fait preuve d’innovation et de créativité. Le visiteur d’un moment a remarqué, il revient. Le résident en redemande… il invite !
Nous avons développé ensemble le réflexe de se mettre à la place de l’autre, de favoriser des initiatives pour apprendre partout : dans les rues, les parcs, les édifices et les véhicules. Nous privilégions maintenant le savoir-agir et l’être; et nous avons plus ! C’est ce que nous constatons dans la qualité de nos rapports, de notre accueil des différences, de notre originalité à relever les défis de notre nordicité et de notre développement culturel; nous avons encore des idées de grandeur et le sens de la fêteŠ et je ne parle pas de notre qualité de vie ! Pour nos enfants et nos ainés, nous avons fait des choix judicieux: prioriser un développement qui passe par la cité éducative. Une ville qui ne compte pas que sur l’école et la famille pour s’instruire et apprendre. Une municipalité qui développe son économie par la connaissance, pour le mieux-vivre et la collaboration. J’aime la vie à Québec !
0 Commentaires
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Billets de mon blogue les plus lus au fil du dernier mois
Rechercher
Commentaires récents
- ClementLaberge dans Les étudiants d’aujourd’hui ont des mimiques de poissons congelés
- Benoit therrien dans Projet Lab-école : il y a foule pour réinventer l’école
- Mario Asselin dans Magic Door suspend ses activités
- Marc dans Magic Door suspend ses activités
- Mario Asselin dans Une semaine après l’attentat de Québec