Theodore Zeldin, suite…

Histoire de poursuivre « l’aventure Zeldin », commencée par Remolino et référencée par La grande rousse, je suggère le texte d’une rencontre entre Theodore Zeldin et Gloria Origgi à propos du futur de l’internet (Traduction de Anne-Marie Varigault) :
« L’Internet ne change pas le monde. C’est notre conscience d’avoir changé nos désirs et nos objectifs qui crée une nouvelle vision du monde. Une vision qui peut nous aider à comprendre ce que nous voulons de l’Internet. »
Un petit bijou d’entretien dont ce passage:
« Un des grands défis du XXIe siècle est de réinventer le travail et les professions. Trop souvent ils rétrécissent notre champ de vision et gaspillent une grande partie de notre énergie en frustration. Nous devons trouver des moyens pour que le travail contribue à l’épanouissement de notre être, au lieu de constituer un préjudice intellectuel ou moral, une servitude que nous devons supporter. La plupart des gens sont des esclaves à temps partiel. Ils font un travail qui n’en fait pas des gens meilleurs ni la personne qu’ils pourraient être. Changer cela ne créera pas un monde parfait, mais c’est une libération que nous ne pouvons pas ne pas souhaiter. Nous devons demander à la technologie de nous assister. Des sites Web qui se contentent de vendre davantage de produits, ce n’est pas suffisant. »
Si cette capsule m’a pris un temps fou à écrire, c’est que la lecture des textes de ce colloque virtuel est passionnante…

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