Je crois qu’on a affaire ici à une jeune corporation. Depuis plus d’une heure, je vais de page en page (.pdf, pour la plupart) et l’abondance des ressources me fascine. Il s’agit principalement d’une conférence qui s’est tenue à Vancouver les 17 et 18 avril dernier. Le sujet : ePortfolio.
J’avais gardé ce lien suite à la lecture d’un billet de Sébastien Paquet. La première série de diapositives (.pdf) qui m’a plu est de Helen Barrett. Ce n’est pas la première fois que ce nom revient dans mes rencontres virtuelles. Tout le contenu de la présentation est inspirant, mais je retiens cette citation de F. Leon Paulson & Pearl Paulson (1994):
³The purpose of the portfolio is to assess learning outcomes and those outcomes are, generally, defined externally. Positivism assumes that meaning is constant across users, contexts, and purposesŠ The portfolio is a receptacle for examples of student work used to infer what and how much learning has occurred.²
Ensuite, mon attention a été attirée par un schéma issu de la présentation de Serge Ravet et de Maureen Layte :
Ces Européens ont formulé une prédiction étonnante au sujet des apprentissages individuels et collectifs : ³In 2010, every citizen will have an ePortfolio²… En suivant la piste des liens sur les diapositives, je suis tombé sur ce document qui intéressera sûrement Clément (Vois cette page mon cher !)…
Poursuivant mon pélérinage (en revenant un peu vers l’arrière), j’ai été fasciné par l’abondance des liens sur cette page qui cadre le volumineux travail du Docteur Barrett. Ce document en particulier qui formule une définition de ce qu’est un portfolio numérique (du National Learning Infrastructure Initiative (NLII, 2003):
« An electronic portfolio is :
– a collection of authentic and diverse evidence,
– drawn from a larger archive representing what a person or organization has learned over time,
– on which the person or organization has reflected, and
– designed for presentation to one or more audiences for a particular rhetorical purpose. »
Il y a aussi cet autre schéma « who compares assessment management systems with electronic portfolios. » Une tonne d’heures de lecture en perspective…
Enfin, je termine ce survol par un retour au billet de Sébastien qui attirait mon attention sur ce document écrit récemment, « EPortfolios: What’s behind the hype » ? Tout converge dans cette documentation pour démontrer jusqu’à quel point l’outil du portfolio numérique place au centre l’élève et l’étudiant (pourquoi pas le citoyen) au centre de ses apprentissages !
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Wow. Y’a du stock dans ça.
J’avais vu la publicité de cet événement et Jean-Sébastien et moi avions pensé y faire un tour. Mais le temps manquait. Dommage.
Je vais prendre le temps de regarder ça *très* attentivement et de commenter dans les prochains jours, mais d’ici-là, disons que le schéma que tu as retenu est particulièrement intéressant. À bien des points de vue. C’est une des visions du « eportfolio » les plus holistique (le mot est d’eux) que j’ai pu voir.
Plus de commentaires à suivre…
Mmm… très intéressant ce schéma! Y’a de la place autant pour les savoirs formels que informels. Vous imaginez les liens intéressants qui pourraient être tissés entre les quatre types de savoirs du modèle!
Expliquent-ils les raisons et motifs de leur prédiction à propos de l’ubiquité du ePortfolio en 2010?
L’excellent Jeremy Hiebert était à Vancouver, et il a rapporté ses impressions:
http://headspacej.tripod.com/blog.html
Merci Sébastien; les billets de Jeremy m’avaient échappé ! J’ai refait le tour des diapos de Serge Ravet et de Maureen Layte et aux diapos #7 et #8, il y a un certain nombre d’éléments de réponses pour toi Stéphane… « Le syllogisme » semble être le suivant : «1- knowledge eEurope needs knowledge eWorkers 2- knowledge eWorkers need appropriate tools : ePortfolio 3- ePortfolios require infrastructure, standards, new competencies. On ne peut pas parler d’une prédiction supportée par un rationnel très évident mais le programme (ou le vécu lors de la rencontre) de la rencontre de La Rochelle pourrait peut-être le fournir…
Belle trouvaille, qui réunit plusieurs synthèses fascinantes sur l’usage du portfolio en éducation. Non seulement cela ranime-t-il la réflexion sur un formidable moyen pédagogique, mais il me semble que cela définit un cadre plus global dans lequel s’inscrit toute la dynamique du cybercarnet.
Pour ma part, cela ne fait qu’aviver le dilemme où je me trouve d’enseigner dans une école où les infrastructures en TIC représentent un sérieux handicap au portfolio électronique. La structure (salles d’ordinateurs) et la vétusté du réseau ne favorisent guère l’élaboration d’un tel portfolio, qu’il serve d’outil d’apprentissage, de collection scolaire ou professionnelle, ou encore d’un dépositaire historique de notre vécu.
Depuis quatre ans, j’en suis réduit à limiter mes élèves à un portfolio d’apprentissage format papier. Hormis les problèmes d’ordre pratique (perte de portfolio, perte de documents, gaspillage de papier, manipulation, etc.), le problème plus fondamental, à mon avis, réside dans la conservation à long terme du travail des élèves dans une perspective d’élaboration d’un projet de vie. Dans cette perspective, des archives électroniques sont plus faciles à conserver que des boîtes de papiers. C’est d’ailleurs l’un de mes défis pour l’année prochaine de trouver une façon d’amener les élèves à se constituer un portfolio électronique, quelque forme qu’il puisse prendre au départ. En ce sens, l’information recueillie ici ne fait que raffermir ma volonté.
En changeant de sujet, suis-je le seul à être frappé, dans le schéma cartésien en haut de page, de toutes les oppositions entre l’apprentissage individuel, communautaire, organisationnel et social ? Loin de moi l’idée de vouloir préconiser l’unidirectionnalité dans les apprentissages, à laquelle je m’objecte résolument, mais de là à les représenter sous pareille divergence !