C’est un samedi matin bien spécial. Je me réveille animé avec des sentiments de plénitude. Je regarde la semaine qui vient de se terminer et je vois dans les événements des derniers jours bien des signes d’accomplissements. Le fond de l’air est chaud ce matin; il ne manque que le soleil pour faire de ce samedi un oasis de récupération. Car de recréation, j’ai bien besoin ! Je récapitule…
Cette semaine, j’ai fêté les dix-huit ans de mon deuxième fils, j’ai vu le plus vieux terminer son CEGEP et le cadet a débuté son parcours au soccer dans un niveau élite. J’ai assisté hier à la première partie de football de notre petite équipe de l’Institut. QUEL MOMENT MAGIQUE ! J’ai vu des garçons les yeux grands grands, émerveillés par l’ambiance et par l’appartenance à l’équipe. J’ai vu beaucoup d’adultes s’investir pour les faire jouer. J’ai vu des « ados » (plusieurs anciens de notre école) s’occuper de plus petits et leur montrer comment jouer… et avoir du plaisir à le faire. Mais je n’ai pas vu mon adjointe faire le botté d’ouverture; j’aurais aimé voir cela, car je sais qu’elle aime beaucoup le football. Par contre, j’ai vu la satisfaction de Bernard notre éducateur physique responsable des sports et de tout ce qui tourne autour de l’activité physique. Un VRAI ÉDUCATEUR PHYSIQUE. Bernard réalisait un rêve hier de voir cette partie impliquant nos « p’tits bouts » sur le terrain de St-Charles-Garnier, portant les vrais équipements prêtés par les grands du secondaire. Et il a été comblé. Grosse foule, animation sur place gracieuseté de Marc-Alain Ferragne, un autre qui a tout fait pour que cet événement se tienne. Je suis fier d’eux, de tout le monde qui était là… que c’était beau !
Je revenais de Montréal quand j’ai débarqué sur le terrain. Je revenais d’une réunion d’un comité de la FEEP qui analysait une offre de service d’une firme au sujet du programme « Village Branché ». J’en ai déjà parlé ! « Oh boy », quelle discussion ! Ça faisait longtemps que je n’avais pas participé à une discussion aussi profonde entre administrateurs scolaires sur le sujet de l’intégration des TIC à l’école. J’ai l’intuition que c’est le début de quelques choses…
Et puis, il y a eu cette naissance qui m’apporte fierté et adrénaline. Et aussi, plein d’autres moments forts; comme cette rencontre co-animée avec Clément en compagnie des membres d’un club Linux de l’Université Laval. Quand Clément se « lâche lousse » sur le sujet du RSS et des carnets, ça « pette le feu » (Ses interventions sur d’autres sujets font lever également) ! À deux, le courant passe, c’est le moins que je puis dire !
Et je passe cette discussion avec « un prof » qui enfin, exprime un désaccord important. Un beau moment d’échange…
En répondant à un courriel reçu de mon conducteur de moto favori, je me disais comment ma vie était trépidante… En montant à Montréal hier, j’ai failli arrêter sur le bord de l’autoroute pour « bloguer » l’entrevue accordé par Wajdi Mouawad à Marie-France Bazzo. Il me parle tellement ce gars-là ! Et ce n’est pas la première fois que ça arrive…
Bref, je dois réflechir à où je m’en vais avec tout ça…
Vivement l’été et le repos !
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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« l’entrevue accordé par Wajdi Mouawad à Marie-France Bazzo »
Cette entrevue était **vraiment** exceptionnelle. Moi aussi j’ai tout arrêté pour l’écouter… et la réécouter à partir du site Web.
Je vais certainement la commenter dans les prochains jours.
Exceptionnelle, vraiment.
Parlant d’entrevues, celle-ci sur les professeurs décrocheurs (http://www.radio-canada.ca/radio/indicatifpresent/chroniques/36200.shtml) n’est pas mal non plus !
*commentaires d’un poupa très fier*
Et la petite Véronique Dumais, qui était la à aider à mettre les disques en ondes et à dire quelques mots lors de l’intervention d’Alain Brunet, ben, c’était ma choupinette à moua. ;-))) Elle a beaucoup aimé Wajdi, un monsieur qui, selon elle, a prit le temps de causer avec elle en studio (il est super gentil papa).
Pour François
J’avais manqué la table ronde, mais je m’étais dit que je reviendrais y faire un tour. Les enseignants décrocheurs qui ont perdu « la petite flamme » dénoncent le manque de ressources, le manque de suivi en ce qui concerne l’encadrement des enseignants et la lourdeur du système. Pour eux, les profs sont débordés, les cas sont trop lourds, il faut tout faire, on met trop de responsabilités sur les profs et … ils craquent ! Il est question des élèves qui ne sont pas à la bonne place… de la formation qui est inadéquate («Ce que j’ai appris, je l’ai appris en stage», «La formation nous vend des illusions») et du manque de support des parents, des collègues et de la direction. Bref, l’enseignement serait devenu un métier sans reconnaissance où les élèves savent qu’ils auront l’appui des parents en cas de conflit et où il n’y a plus de temps disponible pour bien se préparer à animer les élèves pour compétionner avec internet et les jeux vidéos. Un métier où on doit absolument apprendre à décrocher en sortant de l’école… pour fuir les cas d’élèves qui habitent constamment la tête après le boulot !
La vocation n’est plus présente chez ces gens et la patience non plus. Je reçois cela en plein coeur car je sais de quoi ils parlent et tu le sais toi aussi… Sauf, qu’il y a un tas de compensations (et je ne parle pas des fameuses vacances) qui font que dans la balance, ces considérations ne font pas le poids quand on est à la bonne place. À suivre, une table ronde à partir du témoignage d’enseignants heureux qui ont fait trente-cinq ans dans les classes auprès des jeunes ?
Pour Michel
Si j’ai bien compris les goûts de ta progéniture « de stagiaire », tu vas entendre du Loretta Lynn à la maison dans les prochaines semaines…
*soupirs*
Me reste encore plusieurs années à lui inculquer une « culture » musicale. 😉
Lu sur le site d’indicatif présent, un texte qui prétend donner « la recette » pour durer dans le métier : « Deux choses m’ont aidé de façon considérable. La première est la compréhension du fait que ce qui doit primer dans mes actions de tous les jours, c’est la tâche et non la relation. (…) La seconde chose qui m’a aidé est la compréhension de la notion de responsabilité en éducation. »
Personnellement, je crois qu’il y a un bon filon à suivre dans le fait « que les élèves finissent par apprécier et respecter davantage ces enseignants compétents dans leur matière que ceux qui se prennent pour leurs amis. » Cependant, j’ai des réserves du côté de « l’enseignant donneur de cours ». Bien qu’il soit essentiel de ne pas prendre sur ses seules épaules la responsabilité des apprentissages des élèves, il devient inconvenant de se contenter d’enseigner sans avoir en tête le « faire-apprendre ». La frontière est mince entre les deux conceptions qui permettent totalement à un enseignant de se protéger sans s’investir et d’un autre qui s’investi à coeur (et à corps) perdu ! L’élément clé me semble à mi-chemin entre le contenu de cette lettre (qui permet une « assurance protection sans garantie de résultat ») et une approche totalement dédiée à « je suis responsable du succès des élèves à qui je fais apprendre ». Autant « on ne donne pas la soif à un âne qui ne veut pas boire », autant une « totale familiarité engendre le mépris » !