Belle découverte que ce texte, « La « cyberdépendance »: mythe ou réalité ?« , écrit par Jean Garneau. L’auteur est psychologue et il statut rapidement sur quatre conclusions qui invitent à la lecture complète du document :
« La définition de la « cyberdépendance » n’a aucune valeur scientifique ou clinique.
Les symptômes sont mal définis et empruntés à un autre problème.
Les critères dont on se sert pour en faire le diagnostic sont arbitraires.
Les estimés sur le nombre de « cyberdépendants » n’ont aucun fondement scientifique. »
Ne nous trompons pas; «il existe réellement des personnes qui font un usage excessif d’Internet» ! C’est ici que ça devient intéressant. L’auteur décrit les différentes formes d’excès, il nomme les raisons qui expliquent que la Toile puisse devenir si « accrocheuse », il identifie les phases par lesquelles un individu « progresse » dans l’échelle d’une certaine dépendance et il termine par une suggestion de test. Le dossier est bien documenté par quelques références à la fin du document dont celle-ci qui constitue un regroupement de recherches entreprises sur la cyberdépendance.
Évidemment, la lecture de tout ce matériel ne règle pas tout ! Mais en revanche, de bonnes distinctions sont faites… Suffisamment en tout cas pour dédramatiser le cas d’une personne qui passe quelques heures par jour sur le Web et qui ne se considère pas « en danger » de cyberdépendance !
Dans ma situation, je ne dis pas que le danger n’existe pas; je dois demeurer vigilant. L’été que je viens de passer m’a apporté beaucoup sur le niveau « d’intoxication » qui m’assaille. Ce fut très facile de passer quelques jours sans naviguer et pendant deux mois, le quelques heures par jour est devenu quelques minutes sans entraîner d’angoisse particulière. Par contre, en ce moment, ne venez pas m’enlever l’accès à l’Internet et à mon ordinateur… Je vais changer d’humeur rapidement !
Signe que je dois rester méfiant. Le risque d’une forme de dépendance me guette…
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Billets de mon blogue les plus lus au fil du dernier mois
Rechercher
Commentaires récents
- ClementLaberge dans Les étudiants d’aujourd’hui ont des mimiques de poissons congelés
- Benoit therrien dans Projet Lab-école : il y a foule pour réinventer l’école
- Mario Asselin dans Magic Door suspend ses activités
- Marc dans Magic Door suspend ses activités
- Mario Asselin dans Une semaine après l’attentat de Québec
Après avoir lu ce billet, je me demande si moi non plus je ne serai pas un peu cyberdépendant ? Ce sera à voirŠ
Ouch! Il n’y va pas avec le dos de la cuillère ce monsieur Garneau…
Plus que la cyberdépendance, c’est la cyberindifférence qui est à craindre…
On le constate plus que jamais ces jours-ci.
Dans l’immédiat environnement d’ici (au 007116), Dominick écrit :
«« Je trouve que vous avez fait un très beau billet avec tous ces hyperliens et pour revenir à votre lien «dessiner pour exprimer sa solidarité», je trouve cela très intéressant et bien sûr si plusieurs personnes prennent le temps de dessiner pour tous ces enfants, j’espère ces beaux dessins seront envoyés en Ossétie du Nord. D’ailleurs pourquoi ne pas faire participer l’école, ce serait un projet d’aide humanitaire très intéressant? »»
Vous voyez ? Il y est question de manifestation de solidarité et d’aide humanitaire.
Or, à l’endroit de qu(o)i une grosse, une énorme solidarité s’est-elle manifestée tout l’été durant ? À l’endroit de CHOI FM.
Durant tout l’été, ça n’a pas dérougi dans les Carnets du Devoir par rapport à la question de CHOI. (Des records ont été battu. Pour vrai). Cette semaine-ci encore, et plusieurs fois plutôt qu’une, CHOI s’est de nouveau retrouvé au centre de l’actualité québécoise (à la télé surtout).
Pourtant…
Pourtant, ce qui serait censé se trouver le plus dans l’actualité ou dans les ‘jasettes’ ces temps-ci, il semble que ce devrait bien être plutôt/davantage ce qui se passe (de grave) dans le ‘monde’ (Irak, Afrique, Russie, Haïti, etc.). Or, ça ne ‘pogne’ pas, dirait-on, au/à Québec – ces drames.
Ainsi, non seulement y a-t-il eu à Québec deux fois et demi plus de manifestants dans la rue pour CHOI FM qu’il y en avait eu l’an dernier pour dénoncer la guerre en Irak, mais actuellement même, alors que d’atroces massacres pulullent et font rage là-bas (c’en est rendu par centaines maintenant), il semble ici s’avérer encore plus impératif ou plus ‘normal’ de parler d’André Arthur, Jeff Fillion et Robert Gillet…
Trouvez « l’erreur », comme ils disent. Ou, plutôt, voyez l’horreur. Celle qu’on ne voit point. Qu’est-ce qui est le pire : une cyberdépendance ou la cyberinsensibilité ?
Se rend-on compte de la quantité de vies brisées qu’a déjà engendrées cette seule guerre et de toutes les autres pertes à venir ? Combien de dizaines de milliers d’enfants — lorsque ce ne sont pas eux qui sont tués — vont se retrouver ‘éclopés’ de parents ? Et ce même chez nos voisins (les États-Unis) qui sont à l’origine de cette injuste et injustifiée guerre.
Comment rester indifférent, passif ou silencieux face à de telles souffrances d’enfants innocents, comme si l’on n’était nullement concerné par celles-ci ?
Si l’on a pu voir défiler des autobus à la douzaine de Québec à Ottawa pour une radio, ne pourrait-on en voir une couple au moins (de même origine) défiler vers New-York ou Washington pour y suggérer au (prochain) président de méditer une minute sur les conséquences de ses décisions ? Car il appert que de même que, il y a deux ans, ce ne n’était pas l’idée du siècle d’envahir l’Irak, parmi les options possibles restantes aujourd’hui, il s’en trouve à nouveau de meilleures que d’autres pour limiter les dégâts (au lieu de les accroître de façon exponentielle).
Peut-être au/à Québec actuellement a-t-on l’impression que la guerre se passe ‘ailleurs’. Mais si la situation devait continuer de dégénérer…
Ne serait-ce, donc, que de façon égocentrique ‘préventive’, on a intérêt à contribuer à l’assainissement des coeurs et des esprits, si l’on veut accroître nos chances de pouvoir continuer de s’amuser à s’ostiner encore durant quelques autres générations à propos de souveraineté nationale, des CHOI FM ou des Robert Gillet…
Le peuple américain a besoin de nous.
Dans le voisinage d’ici (au http://www.ledevoir.com/blog/stjo/archives/000509.html), quelqu’un conclut ainsi son billet de présentation :
« moralement, aussi bien que matériellement parlant dans les guerres, tout
le monde est perdant même les gens bien blottis dans leur salon car ils vont
forcément subir des pertes humaines »
Ce week-end, on peut lire une réflexion de Richard Hétu sur ce qui nous attend peut-être tous advenant la réélection de George W. Bush à la présidence :
« Bush serait en train de creuser sa propre tombe. Et pour prouver qu’il n’est pas un raté, ce fils à papa serait prêt à entraîner le reste du monde dans sa chute » [car, dit Hétu, aujourd’hui encore, nonobstant ce qui crève les yeux, ce président s’obstine à présenter] « la guerre sous un jour qui a peu à voir avec la réalité ».
Voilà qui s’avère rien moins que drôle. Voilà qui est triste. Préoccupant. Voire consternant. Et voilà pourquoi la question de l’heure n’est pas de savoir si Jeff Fillion ou Robert Gillet sont ‘recyclables’, mais bien de pressentir si ‘Le Président’, lui, l’est. Or, il semble que non. Tout indique que ce président se révèle inexorablement incapable soit de comprendre ou de reconnaître ses erreurs (ou la différence entre le sensé et l’insensé?). Et voilà pourquoi, donc, le peuple américain a probablement grand besoin de notre… aide actuellement.
En effet, la population des États-Unis n’est pas encore ‘remise’ du traumatisme du 11 septembre 2001. En conséquence, elle peut peiner à discerner rationnellement de quelle manière elle pourrait le mieux endiguer ou se prémunir contre le terrorisme. En tout cas, pour le meilleur ou plus probablement pour le pire, elle tend à suivre encore — en s’apprêtant à le réélire — son erratique président dans l’enlisement et l’enflammement de la situation.
Voilà pourquoi, donc, il faudrait faire qqch pour nos soeurs et frères américains, en les conviant à se raviser, en osant passer les commandes à qqn qui — tout en n’étant pas ‘flamboyant’ –, parce qu’étant moins enferré en quelque idée fixe, pourrait permettre un début de sortie de cette crise, par laquelle nous sommes toutes et tous concernés.
Comment s’y prendre ?
Si l’on estime trop laborieux ou trop coûteux de se rendre faire des manifestations aux États-Unis, à tout le moins s’avère-t-il facile de faire part de nos craintes à notre gouvernement (le plus) concerné (le gouvernement canadien), de manière à ce que celui-ci fasse sentir aux électrices et électeurs américains où va sa préférence.
Bien sûr, s’est créé un «froid» États-Unis/Canada, il y a un an et demi, justement concernant le dossier chaud de l’Irak. Mais ce semble être maintenant le bon moment pour tâcher de leur faire saisir délicatement — à la lumière de ce qui se passe actuellement d’indénouable en Irak — que le Canada avait de ‘bonnes’ raisons pour ne pas vouloir suivre le «grand frère» dans telle aventure; et qu’on pourrait avoir intérêt, cette fois-ci encore, à se ressaisir en réajustant le tir, i.e. en élisant un président apparemment plus susceptible de vouloir le faire, d’au moins l’essayer ou d’y parvenir.