À la Une du Café Pédagogique de ce jour, ce lien vers un texte assez percutant dont voici un extrait :
« Quand un ministre n’a guère d’argent à distribuer ni de politique clairement définie, il lui reste une ressource : jouer la nostalgie, rappeler les « fondamentaux » (lire, écrire, compter), et promettre que « l’autorité » sera rétablie sur les estrades. C’est rassurant, c’est populaire, et cela occulte l’urgence de choix courageuxŠ Le propos ministériel est doublement infondé. L’autorité, par les temps qui courent, ne se décrète plus. Il ne suffit pas de frapper sur la table pour que le lundi suivant, à 8 heures, la réalité changeŠ Une école où l’autorité s’exerce, où la loi est dite, est une école légitime aux yeux de ceux qui la fréquentent et de ceux qui y travaillent ». Dans L’Humanité, Hervé Hamon, auteur de « Tant qu’il y aura des élèves« , Seuil, plaide pour une véritable démocratisation de l’Ecole ce qui passe pour lui par une réforme profonde de son organisation. « Une école légitime, c’est une école capable de renouveler sa culture professionnelle. La gestion des ressources humaines, dans l’éducation nationale, est tout simplement absente : on nomme à l’aveuglette, sur un barème de points et non sur des critères de compatibilité entre le talent du maître et le profil du poste.. On recrute l’encadrement sur dissertation. On n’évalue pas, ou mal, et sans en tirer les conséquences. Et l’on persiste à définir l’obligation de service des enseignants en nombre d’heures de cours magistral dont les élèves sont gavés »
Pour ce qui est de répondre à la question posée par le titre de mon billet, je préfère m’en référer au texte… Les propos puissants comme ceux de cette nature, ça ne se commente pas à une heure du matin, le vendredi soir !
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Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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