Je suis un amateur de baseball. J’étais un partisan des Expos. Je demeure un amoureux du losange et de la petite balle, malgré tout ! Malgré le départ du club vers Washington, je suis animé d’un fort sentiment de reconnaissance envers ce jeu qui m’a permis de traverser une période difficile de ma vie dans une relative quiétude. J’aurais aimé que le baseball professionnel conserve certaines racines au Québec. On ne peut nier l’impact de la présence d’un grand club pour inspirer et développer la pratique d’un sport sérieusement. Mais le sport du baseball est malade tout comme la grande majorité des sports professionnels. L’argent l’a tué…
En octobre 1996, j’étais directeur au Collège Rivier de Coaticook et je venais de mettre au monde un programme « sport-études » en baseball. En août, j’avais été reçu au Stade Olympique en compagnie des douze étudiants du programme et des instructeurs. Nous avions rencontré Rodger Brulotte qui m’avait même fait commenter une demie manche en début de partie. En cette fin d’octobre donc, il était de passage à Coaticook pour l’enregistrement d’une émission de télé en compagnie d’Annie Pelletier. Rodger venait de se laisser descendre dans le vide des Gorges de Coaticook. Il était secoué. Nous étions en fin de P.M. et je me souviens d’avoir offert à Rodger de venir rencontrer les jeunes qui pratiquaient en arrière du Collège. Je me souviens d’avoir vu dans les yeux de « Monsieur-bonsoir-elle-est-partie » une flamme se rallumer à l’idée d’aller communiquer sa passion. En arrivant, les jeunes pratiquaient la remise du premier but au lanceur qui couvrait le but suite à un roulant vers la droite du losange. Un jeu de base. Je me souviens de l’attitude de Rodger qui avait pris plus d’une demie heure pour « instruire » les jeunes sur les tenants et les aboutissants de cette phase rudimentaire du jeu. J’observais… la gratuité du geste, la passion et l’intensité malgré la fatigue. Pas de journaliste, pas de « gros spotlight »; juste lui et nous !
Demain, les uniformes des Expos seront remisés. Mais rien ne me sera enlevé. Ce que j’ai vécu à l’écoute de la radio ou en personne, ce que j’ai vécu comme sportif, comme lanceur gaucher, ça demeure un acquis pour moi. Je ne pourrai pas être triste… J’ai trop reçu.
Les Expos sont morts depuis quelques années déjà il faut dire… Mais demain, ce sera pour de vrai !
Je voulais juste dire merci.
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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J'avoue être un idéaliste.
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Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
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C’est vrai que les Expos ont perdu la puissance qu’il avait dans les années 1980, mais reste que même s’il perdait, c’était quand même un plaisir d’aller voir jouer NOTRE équipe.
Bonne réflexion par rapport à la perte de puissance des Expos, mais le sport étant ce qu’il est, une seule équipe ne peut plus rester l’étoile brillante éternellement.
Merci.
Bonjour,
Nous sommes le 11 mai 2007. Je viens d’apprendre la mort des Expos de Montréal et son transfert à Washington.
Je suis français. J’ai effectué un petit séjour au Québec en juillet 1993 et c’est à cette occasion que j’ai appris l’existence des Expos.
Je n’y connais rien en base-ball (ce sport reste marginal en Europe), mais j’ai tout de suite été fasciné par l’engouement autour de cette équipe.
Je me souviens, qu’un jour, alors que j’allais visiter le biodôme, j’ai croisé des supporters en bleu blanc rouge qui se dirigeaient vers le Stade Olympique. Le match du jour, c’était les Expos contre les Marlins de Floride. Quelques jours plus tôt, j’avais entendu à la radio (radio rock détente , si ma mémoire est bonne) qu’ils avaient joué contre les Giants de San Francisco.
Je suis vraiment désolé pour ce désastre.
J’aurais toutefois une question: Est-ce que quelqu’un peut m’expliquer le système des franchises? En France, nous avons des clubs sportifs ( foot, basket…)et il est impensable que ces clubs déménagent dans une autre ville.
Quelqu’un peut-il m’expliquer comment fonctionne la ligue professionnelle de base-ball d’Amérique du Nord.
Merci d’avance.
Au bon souvenir des Expos de Montréal!
Au baseball, comme dans bien des sports professionnels américains, les franchises sont octroyées par la ligue elle-même. Dans le cas des Expos, si ma mémoire est bonne, la ligue a racheté l’équipe du principal actionnaire, l’américain Jeffrey Loria qui lui, l’avait acquis en 1999. Quand il a constaté que la communauté de Montréal ne voulait pas bâtir un nouveau stade, il a fait plusieurs appels en capital qui n’ont pas été suivi par les actionnaires québécois, ce qui lui a donné une place de plus en plus prépondérante dans l’actionnariat. La même année où il a vendu les Expos à la ligue, il a acheté la franchise des Marlins… Il fallait que la ligue le sorte de Montréal, car il était devenu très impopulaire… Dans le cas des Expos, la ligue ne pouvait demeurer propriétaire bien longtemps et le transfert à Washington était une façon de se sortir élégamment du Canada puisque les conditions du marché ne favorisaient pas le maintien d’une concession dans un si «petit milieu» (aux yeux des américains…). De fait, la loi du sport professionnel en Amérique est du genre «au plus fort la poche», c’est-à-dire, «le plus riche finira toujours par avoir ce qu’il veut». Pour garder nos Expos, il aurait fallu que les gouvernements comblent les déficits et la population ne tient pas assez à ses équipes pour accepter ce genre de comportement. Même les Canadiens de Montréal (équipe de hockey, figure de proue de l’identité culturelle des Québécois) sont la propriété d’un citoyen des États-Unis, c’est vous dire René 😉
J’espère ces quelques éléments de réponses répondant à votre curiosité…
merci pour toutes ces explications!
Vous venez d’exposer tout le problème de l’argent -roi.
Ainsi va la vie!
Bonne continuation et VIVE LE QUEBEC!!!