Le titre fait frémir quelque peu. Il n’est pas de mon cru… C’est plutôt le titre d’un article qui résume la conférence intitulée « Analyses globales, actions locales », présentée par Jean-Claude St-Amant, lors du colloque sur la réussite éducative « Tous ensemble pour la réussite », tenu à Montréal en avril 2004.
Le texte cible quatre types d’interventions visant exclusivement les garçons. Ces interventions prennent racines dans trois courants d’interprétation des performances scolaires plus laborieuses de certains garçons. L’auteur tient des propos qui tendent à démontrer l’inefficacité de ce mesures. Pire encore, il accuse les directions d’écoles de les maintenir sachant qu’elles sont inefficaces en leur attribuant des intentions :
« On voit que l’école (que l’on a prétendue féminisée) passe le message qu’il n’y a maintenant que les gars qui méritent l’attention, et les filles qui connaissent des difficultés sont exclues. Ce qui reste en fin de compte de ces interventions « entre gars », c’est l’apprentissage de la domination et le renforcement du patriarcat. C’est là où se construisent les bases d’une nouvelle masculinité hégémonique.
Bon… Il y a tout de même un endroit où M. St-Amand « charrie » un peu moins; c’est lorsqu’il cite les conclusions d’une étude pilotée par Roch Chouinard à-propos des effets de la mixité scolaire sur la motivation. De fait, les prétentions de M. St-Amand m’ont toujours parues pondérées et remplies de sens. Il faut croire que j’avais lu tout cela un peu vite… Il me déçoit dans ce texte même si j’adhère au principe que la démontration hors de doute de l’impact chez les filles de ces mesures (non-mixité, les sports, les projets particuliers et la pédagogie différenciée) n’a pas été faite. De là à dire que nous devons reprocher aux directions d’écoles d’agir dans le sens « de la domination et du patriarcat », il y a une marge… « La surenchère médiatique » sur cette question de la non-réussite des garçons met de la pression, j’en conviens, mais ce genre de contribution NÉGATIVE qui ne fait que critiquer en fabulant sur les intentions des décideurs et ne propose rien pour aider les jeunes à mieux réussir, me donne le goût de laisser de côté les travaux de ce chercheur.
Je vais relire tout cela et voir si mes premières impressions m’ont trompé; peut-être que des commentaires viendront m’aider dans ma relecture…
Toutefois, je conserve Sisyphe parmi mes rares signets « sans fil RSS ». « La cause des femmes » est plus importante que ces quelques lignes à tout le moins, maladroites !!!
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
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Le fil RSS de Sisyphe semble seulement « mal codé » parce que le site étant basé sur SPIP, il devrait fonctionner à l’adresse:
http://sisyphe.org/backend.php3
Faudrait leur écrire. Je t’en laisse le soin si tu le juges pertinent.
Je n’ai pas trouvé que ce texte était trop négatif, à première vue du moins.
Il est peut-être négatif dans le sens qu’il veut démontrer l’inefficacité des interventions ciblant exclusivement les garçons. Je suis assez d’accord avec l’auteur en ce sens que très souvent en éducation, on a peu tendance a évaluer ou à se soucier de l’impact de nos actions en termes « absolus ». C’est évident que le fait d’agir sur une vingtaine d’humains ayant des comportements différents n’aide pas à faire des généralisations et des modèles de nos interventions.
J’aurais aussi des commentaires sur les interventions sur la réussite des garçons à proprement dit, mais pour l’instant, je vais murir ça un tout petit peu. Je vais aller bûcher quelques cordes de bois et boxer un petit peu en attendant… ! héhéhé… une petite blague pour détendre l’atmosphère un peu…
Sérieusement, j’y reviendrai de façon plus constructive un peu plus tard.
J’ai communiqué avec les responsables de Sisyphe qui ont « accusé réception » de mon « signalement » avec engagement de regarder cela (le fil de nouvelles) de près.
Dans un autre ordre d’idée, je constate que les blagues de Benoit sont porteuses de réflexion; imaginez quand il sera sérieux… ça promet !
Ce n’est pas tant le caractère négatif du texte qui me préoccupe que les intentions qu’on prêtent aux directions d’écoles. Bien que je sois à l’aise avec ta position à l’effet qu’en éducation, il est rare que soit évalué ou qu’on se soucie de l’impact des actions posées sur cette question, je maintiens néanmoins que les dirigeants sont de bonne foi et qu’ils ne tentent pas de faire apprendre la domination.
Il me tarde maintenant de lire tes « réflexions sérieuses » ;))) anticipant ce que ça peut donner après avoir autant ventilé…