Si j’avais du nerf ce soir, je raconterais ma journée. Je ne peux pas parler d’une journée vraiment hors de l’ordinaire, mais le nombre effarant de moments forts me commande d’en décrire de petits bouts, histoire d’arrêter le temps et d’apprécier.
Ce matin, j’ai renoué contact avec les jeunes. Dans leurs yeux, j’ai vu qu’ils étaient contents de revenir de quelques jours de congé. Quelques conversations avec des enseignantes m’ont fait sentir toute la passion qui les anime. Une a accepté de collaborer avec un média d’importance qui « enquête » sur les stratégies à mettre en oeuvre pour bien « faire-apprendre » la lecture avec les tout-petits. Je sais que ce faisant, elle se lance dans toute une aventure; je suis emballé à l’idée de l’accompagner dans sa décision prise de façon libre et responsable (c’est ce que j’ai senti). Il me tarde de la voir partager son expertise (des pratiques hors du commun) dans ce domaine. La conversation qui a suivi avec sa collègue s’est avérée toute aussi « énergisante »; c’est dans un moment comme celui-là que je me rends compte jusqu’à quel point nos enseignantes sont fières de leurs réalisations et qu’elles le sont davantages quand chacune y trouve sa part de reconnaissance.
La matinée a pris une autre tournure à l’arrivée de notre animateur de RÉCIT préféré ;))) (l’autre, c’est une animatrice préférée) venu pour animer une formation dans le cadre d’une demi-journée de travail par cycle. Partage et objectivation suite à nos ateliers respectifs de vendredi dernier. On a parlé des nouveaux venus dans la carnetosphère; il paraît même que deux animateurs de RÉCIT bien connus viendraient de s’y mettre… (rumeur ou fait, je n’ai pas d’adresse ;)) à divulger… Je finis par le laisser aller se préparer.
Avant le dîner, deux interventions bien senties avec des jeunes, quelques réponses à des courriels et des échanges d’information avec mon adjointe; je quitte pour l’autre pavillon non sans avoir lu par mon agrégateur certains billets d’élèves dont celui-ci publié chez les Petits Carnetiers du Devoir. Parlant de ce groupe d’élèves, nous sommes sur le point d’annoncer les noms de ceux qui se joindront au groupe « d’anciens ». Quel beau projet ! Pas étonnant que le Conseil Pédagogique Interdisciplinaire du Québec (CPIQ) recommande « d’aller y faire un tour » dans ce texte de l’édition de septembre 2004 de la revue l’Intersection…
Mon après-midi sera consacré à des réunions. La première en compagnie d’un groupe que je joins pour une première fois. La majorité de mes nouveaux compagnons sont des conseillers pédagogiques représentants les commissions scolaires de la région. Je vais me garder une petite gêne avant de parler du contenu de la réunion, mais disons que c’est en lien avec ceci et cela. Encore ici, allusions aux outils collaboratifs de publication web (dont celui-ci; ce monsieur sera sollicité dans un proche avenir pour nous aider à réaliser notre activité. Premier contact satisfaisant et prometteur. Ce sera agréable d’apporter une contribution à cet événement du mois de mai; à suivre…
Hop, dans l’auto ! De retour au Pavillon St-Louis, je rejoins le groupe qui entreprend le travail sur ce projet. Ma journée allait prendre une tournure plus émotive. Un sage de soixante-quinze ans dont c’était l’anniversaire anime un groupe de « jeunes pédagogues » à qui il propose des outils simples et efficaces pour « faire-apprendre » les mathématiques. De plus, il offre de les accompagner jusqu’en classe… quelle bonheur d’assister à cette rencontre et de contribuer, à mon humble niveau ! Les enseignantes sont enthousiastes, manifestent quelques saines résistances et ensemble, adoptent « un plan de match » sous l’oeil averti d’un consultant avantageusement connu chez nous.
Le plus beau, c’est de voir le contentement de chacun. J’y reviens… «Chacun y trouve sa part de reconnaissance !»
Le retour à la maison, le souper et cette fin de soirée où je ramasse tout cela après avoir lu une réaction aux textes de Clément, ce billet de Will où il est question de « best practices », cette documentation attenante à un courriel de Sébastien et quelques textes sur ce carnet que je viens de découvrir.
Directeur d’école : un beau métier…
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Si ça ne te dérange pas, « accompagnateur » me conviendrait mieux que « consultant ».
Une petite susceptibilité de fin de soirée! 😉
J’aurais pu mettre « inspirateur », « agitateur », guide ou surtout, pédagogue; il y a tant de termes pour qualifier ton immense soutien ;)))
Ça m’a traversé l’idée de ne pas t’identifier cette fois-ci…