Il m’arrive de ne pas pouvoir jeter un coup d’oeil sur mon agrégateur pendant quelques heures dans une journée. Parfois, le regard est furtif; souvent, ça va en soirée avant que j’ai le temps de lire ce qui s’y trouve. Mais toujours, les billets et commentaires de ma catégorie « cyberportfolios de l’Institut » me ravissent. Ce sont les seuls que je prends le temps de lire entre 8 h et 16 h (à moins qu’un titre de mes collègues carnetiers en éducation m’accroche vraiment). Je lirais bien un article de l’Infobourg* mais le fil de nouvelles a du retard sur les mises à jour du site dans mon agrégateur ce qui fait que souvent, c’est un courriel ou une visite en soirée qui me met « à date ». Exceptionnellement « un lead » accrocheur peut me tenter, mais jamais je ne me concentre autant que lorsque des entrées venant des espaces reliés à l’école surgissent.
Depuis trois semaines, je peine vraiment à suivre le ryhtme des productions des élèves et de la communauté qui s’y greffe. Pas moins de cinquante billets par jour et plus de cent commentaires font grimper les chiffres de mon agrégateur si je laisse le tout monter, par manque de temps. C’est incroyable…
De nouvelles émotions m’assaillent. Je suis à la fois inquiet de perdre « le contrôle » et content de perdre ce même contrôle. Il est évident que beaucoup moins de choses tiennent à moi. Ça roule bien sans vraiment que j’alimente le tout alors qu’au départ, une relance, un recadrage, une conversation ou un courriel était important. Petit à petit, je me suis tassé et depuis peu, je me rends compte que d’autres font « le travail » que je faisais. Et puis les types d’utilisations évoluent en même temps que le nombre de groupe-classe et l’âge des carnetiers aux claviers. Heureusement, je me fais accroire à certaines occasions, qu’il n’y a que moi qui peut faire cette intervention.
J’exagère à peine. Quand un de « mes Petits Carnetiers » a écrit dans un commentaire que le ministre de la sécurité publique avait les deux pieds dans la même bottine (sixième commentaire) je me suis dit qu’on avait encore besoin de moi… Quand j’ai lu ce texte sur « CHOI-Radio X » (et les nombreux commentaires qui en découlent), je me suis dit la même chose, mais d’autres ont dit ce que je pensais… alors, ce n’est pas tout le temps vrai. De fait, c’est de moins en moins par nécessité et de plus en plus pour mon propre bonheur que je laisse ici et là ma griffe…
Jamais je n’aurais pu imaginer que la pratique carnetière se serait propagée avec autant d’intensité chez les jeunes et dans la communauté. Qui plus est, les élèves écrivent parfois de petits bijoux (1, 2 et 3) qui me laissent béat d’admiration; ils sont si jeunes… pour écrire de telles beautés !
Et je ne parle pas de nos petits chouchous de première année; comme il sera intéressant de suivre les étapes de ce projet débuté la semaine dernière.
Il y aurait tant à dire; dans toutes les classes, il y aurait quelqu’un à citer, à encourager ou à reprendre… Je le demande tout bas : «jusqu’où porteront-ils l’expérience ?» Les enseignants sont nombreux maintenant à participer et surtout, ils adaptent l’outil à leurs intentions pédagogiques. Ils font de nombreux commentaires et font prendre soins de la qualité de la langue. Ce n’est pas parfait, mais les efforts y sont sans compter le temps qu’ils y mettent et les initiatives qui réinventent les usages que nous ne percevions même pas voilà à peine six mois.
Je laisse le mot de la fin à Alexandra : Le cyberporfolio est un outil d’apprentissage qui ne cesse de m’impressionner. Il est très stimulant de pouvoir être lu et commenté peu de temps après l’écriture de nos billets !
*Mise à jour du 8 novembre : Je ne sais pas si c’est un hasard, mais j’ai reçu dans mon agrégateur à 10 h 42 cette nouvelle de l’Infobourg publiée à 10 h 17 sur le site… Que d’améliorations !
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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J’espère que des parents de votre école ne vivent pas ce qui est illustré dans cette superbe caricature sur les carnets :
http://prblog.typepad.com/strategic_public_relation/2004/10/blogs_little_to.html