Rosalie termine son billet chez les Petits Carnetiers par la phrase suivante :Je suis née en 1993 et je veux que ceux qui étaient là en 1989 sachent que je continuerai à défendre leurs idées.
Je suis très ému par cette prise de position d’une de mes élèves…
Je me souviens de ce 6 décembre 1989. J’étais jeune directeur des élèves dans un pensionnat de garçons et je me souviens surtout de la colère et de l’impuissance ! Si j’avais su que 15 ans plus tard, un bout de femme de la trempe de Rosalie viendrait m’émouvoir à ce point, ça m’aurait apaisé !
Demain, c’est le 6 décembre. Déjà des textes soulignent « l’événement ». Certains disent que « la société québécoise n’a pas tiré la moindre leçon de l’acte misogyne de Marc Lépine », d’autres ne demandent « maintenant qu’à vivre leur deuil plus intimement ».
J’invite chacun de vous qui aurait un point de vue constructif à ajouter au billet de notre élève de sixième année à le faire. Je vais me sortir de mes émotions et je vais commenter moi aussi, dans quelques heures ou demain !
N.B. J’ai vu la photo publiée dans les journaux à laquelle fait allusion Rosalie; j’aimerais bien mettre la main sur une version officielle numérisée. Quelqu’un a un tuyau pour se faire?
N.N.B. Un autre billet de mon carnet Web donne plus de détails sur le billet de Rosalie; c’est par ici…
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Six
6 6 6…
Je suis allé voir le film Polytechnique ce soir avec une amie et je peux vous dire que j’ai été assez touché. Je n’ai que 18 ans, je suis au secondaire encore et nous avons maintenant un système en cas de fusillade. Mais, je ne suis pas vraiment en sécurité car le pire dans tout ça, c’est que le tueur que nous avons peut-être à notre école, est probablement l’un de nos camarades de classes. Disons qu’après avoir vu le film, je suis assez effrayé que cela arrive à mon école. J’ai fait un grand moment de silence à penser aux 14 filles qui ont perdus la vie en ce 6 décembre 1989, et en espérant que cette tragédie ne se reproduira plus.
Nous espérons tous que des tragédies du genre de ce qui est arrivé à Polytechnique n’arrive plus jamais.
J’admire votre capacité de nommer votre peur. Je crois que c’est important. Si des indicateurs vous permettent de croire qu’il y a des risques pour votre sécurité à votre école, je vous invite à parler de ces indices à une autorité compétente.
Une des leçons que nous pouvons tirer du 6 décembre est de ne pas reste silencieux devant la violence…
Merci de votre commentaire et bonne chance pour la suite de votre parcours scolaire.