Les cousins happés par le courant « blog » !

Plusieurs cybercarnets aux accents Français réagissent aujourd’hui à la couverture du Journal Libération sur le sujet « des blogs » dont Cyril Fievet. »La presse et les médias ont bien perçu l’ampleur des enjeux qui se profilent derrière ce formidable phénomène de société que sont les blogs. Et les journalistes l’ont traité avec l’importance qu’il méritait. Tant mieux. »
Dans un récent billet, je me demandais pendant combien de temps encore, les journalistes du Québec pourraient ignorer le phénomène ? Force est d’admettre qu’en France l’outil de publication Web devient de plus en plus le « talk of the town ». Plus près de chez nous, Michel continue de suivre la piste quant à lui et ce n’est qu’une question de temps avant que nous assistions à une montée de l’intérêt pour le phénomène. Tout cela représente-t-il un progrès, une évolution ou une simple curiosité en lien avec la montée du courant « réalité » (je reviens à l’édito de Libération) :
« Le phénomène n’en finit pas de révéler notre époque. Où l’intime s’exhibe de plus en plus, où la subjectivité ne se cache plus, où, puisqu’il n’y a plus de maître à penser, personne n’entend déléguer à quiconque le droit de savoir ; où l’on se convainc que sa façon de voir vaut bien celle de n’importe qui et que son témoignage n’a pas moins de noblesse qu’un autre ; où l’on revendique non seulement ce que l’on est professionnellement  plombier, soldat, chef d’entreprise etc., mais aussi son droit à parler de tout autre chose. »
Il me faudra rester critique devant cette montée présente et à venir du phénomène. Veille, lecture, réflexion, écriture et objectivation au menu des prochaines semaines…
Mise à jour du 12 décembre 2004 : En page C9 du Journal Le Soleil de Québec d’aujourd’hui, une dépêche de France-Presse y est reproduite soulignant le fait que le mot « blog » vient d’être consacré mot de l’année par un dictionnaire anglophone réputé. Bon, ce n’est pas « la Une », mais plusieurs lecteurs de ce quotidien prendront contact pour une première fois avec l’expression. Dommage que l’article ne mentionne pas que dans leur ville (Québec), bon nombre de carnetiers « sévissent » tous azimuts… Quand on ne fait que reprendre une nouvelle d’un fil de presse et qu’on la publie sans trop savoir ce qu’on fait, c’est ce que ça donne !