Plusieurs enquêtes tentent de cerner les niveaux d’utilisations des cybercarnets par tranche d’âge (dont celle-ci) et il est difficile d’identifier jusqu’à quel point les adolescents sont friands de l’outil. Au Québec, je ne crois pas qu’ils aient pris d’assaut les « blogiciels » sauf exception. En Europe et aux États-Unis, il semble que le phénomène prend davantage. Certains disent, par exemple, que les jeunes Belges forment une communauté très vivante grâce à Skyblog; en général, les moins de vingt ans sont diaristes. Il semble que les carnets Web sous forme de journaux intimes soient très prisés, en particulier chez les jeunes filles. Et puisque les élèves sont tentés de plus en plus jeunes… pourquoi ne pas s’intéresser à ce qu’ils font ?
Tout cela pour dire que cette utilisation (presqu’exclusivement hors-scolaire) suscitent parfois bien de la controverse. Ce site Belge me semble une bonne illustration de ce qu’il faut entrevoir si on ne s’occupe pas d’encadrer la pratique (ce que ce site tente de faire, bravo !). Il m’arrive souvent de le dire, mais les écoles ont le don de feindre qu’un phénomène n’existe pas s’il n’est pas présent entre les murs. Par exemple, comment contrer les ravages au niveau de la langue du clavardage si bêtement, on l’interdit en s’imaginant que parce qu’on l’interdit, et bien les jeunes ne l’utiliseront pas après l’école. On a fait la même erreur avec la drogue dans les années soixante-dix en banalisant l’utilisation et en feignant de croire qu’elle était le lot d’une minorité.
Est-ce qu’on fera la même bêtise avec l’outil du cybercarnet ? Va-t-on laisser passer la chance de bien montrer le potentiel au niveau des apprentissages de ce puissant levier en encadrant des pratiques exemplaires ? Est-ce que « carnet Web » rimera avec « tare sociale » parce que les jeunes seront livrés à eux-mêmes dans les expériences de prises de contact avec « la bête » ?
À suivre dans quelques mois…
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
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Poser toutes ces questions, c’est inévitablement aussi un peu y répondre.
Merci de l’avoir fait!
Blogues et accompagnement
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