I wish a warm welcome to all new visitors who surfed here from this page. Most part of this site is in French. To appreciate what is going on here, I suggest you to read this briefing of our approach or/and to know where I am going you may rather read this. Our experiment began with the press release in september 2003 about our new program integrating technologies. Lots of post written in English on this edublog can also be usefull, but to taste the feeling of my weblog, French is the key.
Warm thanks to James to put me on with so exciting bloggers !
So long…
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Bonjour M. Asselin,
Mon commentaire n¹a rien à voir avec le billet (est-ce le bon mot ?) auquel il est associé. J¹aurais d¹ailleurs préféré m¹adresser à vous par courriel, mais je ne n¹avais pas cette possibilité. La question que je veux vous adresser me taraude depuis quelques jours déjà. Une espèce de mini obsession.
Voyez-vous, je suis avec beaucoup d¹intérêt l¹expérience d¹intégration des TIC qui se vit dans votre école. Je visite votre carnet, je consulte les billets des petits carnetiers du Devoir. Récemment, une des élèves de votre école a écrit un billet sur les événements qui se sont produit à l¹École polytechnique de Montréal. Et là, j¹ai ressenti un malaise.
Bien sûr, le billet est d¹une très grande qualité, là n¹est pas le problème. Et honnêtement, que votre élève se soit faite aider m¹importe peu, elle n¹en a pas moins beaucoup de mérite et de talent. Ce qui m¹a mis mal à l¹aise, ce sont les commentaires qu¹a suscités ce billet. Entendons-nous bien, les différentes prises de position que l¹on y retrouve sont déjà connues et je n¹entends pas en rajouter ici.
Non, mon malaise c¹est que je me suis inquiété pour cette élève de 11 ans. Le ton, le contenu, le fait que certains auteurs de commentaires s¹adressent directement à elle d¹une manière qui, par moment, m¹est apparut trop dure lorsque l¹on s¹adresse à une enfant de 11 ans et dans un espace public de surcroît, tout cela m¹a un peu inquiété.
Sans dramatiser indûment, ne serait-il pas bien avisé de s¹assurer qu¹un adulte proche, un enseignant ou un parent par exemple, ne discute avec elle pour s¹assurer de sa réaction et qu¹elle est à même d¹assumer tout cela? Surtout n¹interprétez pas cette question comme une manière détournée de vous dire ce que vous devriez faire. Je n¹aurais jamais cette prétention. Je me pose bien réellement la question et je vous la soumets en espérant obtenir votre avis. Pour être honnête, pour ma part, c¹est que je ferais.
L¹autre question qui me préoccupe est la suivante. Que faire pour éviter d¹exposer ces jeunes à des propos qui pourraient devenir franchement intolérables ? Je sais que l¹expérience que vous menez avec les carnets comporte une bonne dose de risque de différentes natures. Encore une fois, comprenez bien que je ne cherche pas à formuler des reproches, je sollicite en toute bonne foi votre avis sur la question. Le vôtre parce que vous êtes au c¦ur de l¹expérience en cours et qu¹il y a donc de bonnes chances que vous ayez une sérieuse longueur d¹avance sur moi en terme de réflexion sur le sujet.
Les deux questions me taraudent d¹autant plus que j¹ai eu le même malaise et pour les mêmes raisons face aux commentaires qu¹a suscité le billet sur le financement des écoles privées.
Alors, voilà ! Et merci à l¹avance de votre attention.
Rebonjour M. Asselin,
En vérifiant que j’avais bien édité mon commentaire, j’ai constaté que le lien de contact menait à un carnet que j’ai ouvert récemment pour tâter un peu de cette aventure qu’est l’édition d’un carnet web.
Voici donc un deuxième commentaire qui, je l’espère, vous donnera l’adresse courrielle.
Voilà le genre de commentaire qui fait la richesse des cybercarnets.
« J¹aurais d¹ailleurs préféré m¹adresser à vous par courriel »
Nous aurions raté une bonne occasion de partager ces bonnes questions (et les réactions qui me viennent et d’autres qui viendront, je l’espère) avec la communauté qui se construit de jour en jour depuis deux ans.
« …c¹est que je me suis inquiété pour cette élève de 11 ans. Le ton, le contenu, le fait que certains auteurs de commentaires s¹adressent directement à elle d¹une manière qui, par moment, m¹est apparut trop dure lorsque l¹on s¹adresse à une enfant de 11 ans et dans un espace public de surcroît, tout cela m¹a un peu inquiété. »
Si vous saviez combien nous étions à ressentir ce que vous avez ressenti. La semaine a été fertile en émotion. Le billet de Rosalie et celui de Mahay ont engendré beaucoup de fébrilité, je l’admets. D’autres auparavant ont eu le même effet. Votre commentaire arrive à point pour objectiver tout cela.
Les élèves qui participent aux Petits Carnetiers sont triés sur le volet. Ces élèves ont été choisis parce qu’ils ont du temps à investir dans ce projet, parce qu’ils ont développé une certaine maîtrise du français et parce qu’ils ont développé un intérêt pour commenter l’actualité. C’est un honneur pour eux, je crois, de participer. Mais c’est aussi une responsabilité. Je tente de m’assurer qu’ils l’assument de la façon la plus libre et responsable possible. Ils sont jeunes; j’écris ces mots du bout des doigts…
Surtout, ils sont entourés, encadrés. Actuellement, je peux dire que l’expérience vécue dépasse ce que j’avais anticipé en terme d’intensité. Plusieurs jeunes y prennent goût. Beaucoup même. D’autres mettent de l’espace entre leurs publications. Je dois vous dire que j’exerce une haute vigilance sur tout ce qui s’écrit et se vit et je ne suis pas seul. Je me sens appuyé. Je vous rassure…
Tout cela pour vous dire que je partage vos « craintes » si je peux qualifier vos propos comme tels. Les événements des derniers jours ne me font pas regretter les façons d’agir choisies parce que je côtoient ces « jeunes pousses » au quotidien. Mais j’accueille « vos réserves » avec facilité. Je me mets à la place des éducateurs qui lisent tout cela… Je me dirais : «sont-ils conscients des risques ?»
« …ne serait-il pas bien avisé de s¹assurer qu¹un adulte proche, un enseignant ou un parent par exemple, ne discute avec elle pour s¹assurer de sa réaction et qu¹elle est à même d¹assumer tout cela? »
La réponse est simple : OUI ! C’est nécessaire et essentiel. Si vous saviez le plaisir que nous avons à le faire, parents, enseignants, autres élèves et moi-même. Cette expérience peut se vivre de façon constructive parce que nous formons une COMMUNAUTÉ D’APPRENTISSAGE… Ce ne sont pas que des mots !
« Que faire pour éviter d¹exposer ces jeunes à des propos qui pourraient devenir franchement intolérables ? »
Il m’arrive d’avoir les mains prêtes à effacer le commentaire qui correspond à cette description que vous faites. Ça m’est arrivé en quelques occasions; vraiment pas souvent ! Il m’arrive de recevoir des courriels de proches qui me le suggère; je consulte et je décide. Pour le moment, je me sens à l’aise avec ce qui se passe. Mais encore ici, je vous comprends de vous questionner. Mon expérience des vingt-deux dernières années passées avec les jeunes (et leurs parents) et mon expertise m’aide considérablement, mais je peux me tromper… Je tente de demeurer vigilant. J’en discute avec les gens qui m’entourent. J’aimerais que davantage de personnes le fassent sur le web comme nous le faisons, mas je respecte les choix de chacun et je tente de n’exercer aucune pression indue en ce sens !
Alors, avant d’aller me coucher en ce vendredi soir, je souhaiterais vous dire que je crois vraiment que ce qui me guide, ce sont les apprentissages que les membres de notre communauté faisons. Jeunes et moins jeunes sommes gâtés par les temps qui courent.
Savez-vous… Je crois que le meilleur est à venir !
Félicitations pour la distinction qui t’est accordée aux Edublog awards. C’est plus que mérité.
Je n’avais pas encore eu l’occasion de vous remercier pour votre réponse éclairante… et rassurante j’en conviens. Je voulais également vous remercier pour le commentaire encourageant que vous avez fait sur le carnet web que j’ai créé récemment.