Tout comme Jean trudeau, j’ai lu consciencieusement la sortie de Wajdi Mouawad dans le Devoir de ce matin. Il s’agit d’une charge « à fond de train » comme on n’en voit pas souvent contre qui que ce soit ! De fait, on parle ici de l’absence de la ministre de la Culture à la « décapante » Soirée des Masques de dimanche dernier. Là où le bât blesse, c’est que lors de cette soirée le PRIX HOMMAGE était remis au Théâtre de Quat’Sous à l’occasion du 50e anniversaire de sa fondation :
« À l’heure où le milieu de la danse agonise à la suite de la faillite du Festival international de nouvelle danse et la fermeture de la Fondation Jean-Pierre-Perrault, alors que les étudiants du Conservatoire de Montréal traînent dans des couloirs lugubres, que la compagnie Ubu n’a pas de lieu de diffusion ni de lieu de répétition, que le Théâtre du Rideau Vert n’est pas certain de se relever de sa physiothérapie, que le Quat’Sous s’écroule physiquement, que les acteurs et actrices de l’UDA et les théâtres institutionnels sont aux prises avec des difficultés qui les font se jeter les uns sur les autres, laissés à eux-mêmes, que le mode de production au complet est pris dans une tourmente le faisant créer spectacle après spectacle dans une frénésie assoiffée qui a tout l’air d’un signe de disparition, on se demande bien ce que, vous, vous pensez. »
De deux choses l’une…
Ou bien on est désespéré comme ça ne se peut pas en pensant avoir de l’aide en crachant comme cela sur une autorité de son domaine (de qui on semble dépendre de ce que je comprends) ?
Ou bien on est totalement inconscient ou imbu de sa personne en s’imaginant que les lecteurs du Devoir (suivis par les autres médias) vont tous se rabattre sur la ministre en question au moment où le gouvernement du Québec ne peut à peu près pas descendre plus bas dans les sondages ?
Une troisième hypothèse. M. Mouawad avait-il des comptes personnels à régler ?
Je ne connais à peu près rien des circonstances qui font de cette absence une Catastrophe Nationale, mais mon capital d’empathie n’ira pas du côté de cette noble cause du soutien à ce secteur vital de notre culture. La fin ne justifie pas les moyens. Tomber comme ça, à bras racourcis, sur une personne qui n’a commis comme faute que de ne pas s’être inscrite comme présente à un insipide gala que j’ai tenté d’écouter quarante-cinq minutes sans générer chez moi autre chose que de l’ennui, me laisse perplexe.
Se pourrait-il que nos artistes, poètes et autres penseurs bohèmes soient devenus dépendants de la « Mamelle Étatique » au point qu’ils ne leur restent que l’opprobre comme arme ? »Ceux-là, on peut les appeler les fous, les poètes et les penseurs. Votre absence de dimanche soir nous annonçait votre décision de les abattre. »
Pas de panique s’il vous plaît; vos CARRIÈRES ne sont pas encore finies…
Mise à jour du 5 février 2005: Réplique de Mme la ministre. On apprend aussi par le biais de la page 17 du Journal de Québec «que le scénario prévu par les organisateurs du gala des masques était que Mme Beauchamp prenne la parole après la chanson « Libérez-nous des libéraux » de Loco Locas.» Ah bon…
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Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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