En ce moment, je suis en compagnie de neuf élèves de programme CARRIERE qui viennent de prendre connaissance de cet article, « Saint-Prex – Les élèves du bourg risquent le pire« , paru aujourd’hui dans un journal Suisse en ligne.
Ils s’apprêtent à poster des réactions personnelles sur ce billet du cybercarnet de Stéphanie Booth. Il faut les entendre rire à la lecture du titre de l’article du journaliste Luc-Olivier Erard. Leurs doigts s’agitent sur les claviers avec une vitesse folle. J’ai bien hâte de lire ce qu’ils écrivent; de temps à autres, ils en laissent aller quelques bribent verbalement et je me bidonne avec eux.
Dans la carnetosphère, quelques réactions pointent déjà face au pseudo-scandale de laisser des jeunes pousses s’exprimer sur le Web encadrés par des adultes responsables. L’utilisation d’Internet par des jeunes n’est pas chose à prendre à la légère, j’en conviens. Je découvre pourtant à chaque jour combien l’outil est un puissant levier pour faire apprendre. Mais ce qui me revient ce matin ressemble à ce que j’éprouve régulièrement dans ce genre de situation. Pourquoi vouloir faire peur à la population alors qu’on pourrait contribuer à valoriser des pratiques innovatrices et de ce fait, établir des ponts entre les générations ?
Les jeunes internautes savent bien que le ton de cet article est inutilement alarmisme…
Mon intention en dirigeant leur attention ce matin sur ce billet était de faire sentir à Stéphanie que nous étions de tout coeur avec elle et sa communauté de l’école. Les mauvaises langues pourraient voir dans ma démarche une tentative d’un adulte en autorité pour embrigader des enfants… J’accepte d’avance les critiques qui viendront suite à la publication des opinions des jeunes. Je suis à l’aise avec ma démarche parce que j’ai saisi ce matin une belle opportunité de faire travailler des jeunes en apprentissage dans un contexte authentique et JE SAIS que je n’ai pas dicté leur opinion. Certes, ils ont posé des questions (que souvent un autre jeune répondait à ma place), ils m’ont demandé une opinion sur ce qu’ils étaient en train d’écrire; je les ai vu chercher dans les dictionnaires, se consulter, surveiller particulièrement la qualité de leur langue et de leurs arguments (tout cela étant relatif à leur âge et à « la pression » qui était là ce matin du fait d’être tous ensemble à travailler sur le même sujet), mais j’ai le sentiment ce matin d’avoir éveiller des consciences à leur appartenance à une seule grande et belle « famille ».
Mise à jour de fin de soirée
Je repense à ce que j’ai vécu avec les élèves ce matin et je n’en suis pas encore revenu. Que de belles capacités ils ont pour organiser leurs idées en peu de temps. Je suis content aussi d’avoir pu partager ces moments avec Mireille qui, tout comme moi, a pu se rendre compte (de visu) du niveau de développement de leurs compétences en français.
J’ai fouillé un peu plus ce soir sur le Web et j’ai beaucoup apprécié pouvoir prendre connaissance de l’entrevue accordée par Stéphanie à la télévision Suisse-Romande, à l’origine de l’article en question. Aussi, je me suis régalé à relire chacun des billets des élèves :
– Rosalie B.
– Antoine D.
– Mahay D.-T.
– Kélian D.
– Alexandre G. (texte à venir)
– Paul J.-M.
– Alexandra L.
– Claudia R.
et
– Dominick O.-T. chez les Petits Carnetiers
Enfin, pour vérifier l’ampleur des réactions de la carnetosphère, ce lien peut s’avérer utile !
Mise à jour du 12 mars : Lire le texte de Stéphanie Booth qui se veut « une suite (et la fin) de cette aventure médiatique ».
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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L’Internet/Fraternité, une invention de notre siècle, me réconcilie avec la nature humaine.
Voici un bel exemple de mise en situation pour travailler facilement deux compétences transversales: Exploiter les technologies de l’information et de la communication, mais surtout « Exercer son jugement critique ».
Bravo pour l’initiative!