Visites au Salon

Je suis passé au Salon international du livre de Québec trois fois depuis l’ouverture mercredi. On y ressent beaucoup d’ambiance. Grand cirque commercial ou lieu de culture intimiste ? Un peu des deux, je crois. Hier soir, j’ai assisté à une table ronde regroupant Jeanette Bertrand, Tristan Demers, Louise Portal et Alexandra, notre auteure «chouchou» du salon, élève de l’Institut. Complètement raté cette activité ! Non pas que les intervenants aient été insipides, au contraire. Plusieurs passages (pris isolément) étaient suaves, mais l’animateur tuait dans l’oeuf la moindre tentative de faire lever le niveau de la discussion. Aucune écoute de sa part.
Quand notre Jeanette nationale a lancé ce cri du coeur, «Je suis tanné de constater que dans notre société « être jeune » soit une qualité et « être vieux », un défaut», me semble que le moins qu’on pouvait faire était de remettre la parole à Alexandra… mais non, on change de sujet !
Alexandra a suscité des applaudissements quand elle a affirmé que «le coeur dans un texte, l’intéressait plus que le talent»… On change encore le fil conducteur de la conversation. Enfin, passons à autre chose.
Dans un autre coin du Salon, des jeunes de notre école « tiennent kiosque » et vivent une belle expérience d’auteurs. Ils sont de très bons vendeurs de leur livre (« La planète terre réinventée ») et surtout, ils sont enthousiastes à raconter leur démarche.
Et puis, il y a toute l’effervescence des rencontres. Des gens que je n’avais pas vu depuis un bout, de ceux que je côtoie au quotidien et même, quelques discussions avec des inconnus qui bouquinent dans les mêmes rayons que moi ! À tout hasard, « mon Salon » n’est pas terminé… Je n’ai pas encore acheté un seul livre ! J’y retourne.