Je commenterai ce soir, mais en attendant, il vaut la peine de prendre connaissance de la réaction de la GRICS qui affirme «vouloir présenter des commentaires sur le rapport Wybo (.pdf) et rappeler les objectifs de l’implication de la Société dans le logiciel libre.» C’est déjà ça de pris…
Mise à jour de milieu de soirée
En lisant Gilles, je déduis que l’implication de la GRICS dans le monde du libre est fortement teintée d’opportunisme. En milieu de communiqué, on parle « d’implication active dans le logiciel libre», mais à la fin de la « prise de position » on laisse entendre qu’il n’y a pas vraiment d’économies à faire : «… le projet MILLE a, quant à lui, bénéficié de subventions de l’ordre de 1 155 000 $ pour réaliser son mandat incluant le développement du Bureau Virtuel. L’analyse présentée par M. Wybo ne tient aucunement compte de ces investissements.»
Et je ne parle pas de la façon de présenter les chiffres du début (en montant d’argent ($) plutôt qu’en pourcentage). Que penser donc ?
Que l’aventure tire à sa fin ? Que l’ampleur des économies de coûts ne vaut pas « la peine » ? Que l’entreprise au service des commissions scolaires augmentera ses expériences avec « le libre » ?
Hum… D’un point de vue « philosophique », on sent bien que l’idée du libre n’est encore entrée dans les moeurs de la compagnie…
Espérons que cette épisode (de la parution du rapport Wybo et de ce qui s’en est suivi, incluant cette réaction de la GRICS) nous aide à voir plus clair dans ces enjeux qui sont : « …de faciliter l’échange d’idées parmi une très grande communauté d’utilisateurs, ce qui représente une diversité et une richesse d’idées, de points de vue et d’expériences sur l’utilisation d’une application portail dans l’éducation primaire et secondaire. Comparé à un développement basé sur l’expérience d’un groupe restreint d’utilisateurs, dont les investissements dans les innovations sont aussi restreint par les revenus générés par ce groupe, il est fort probable que des fonctionnalités plus innovatrices et plus alignées avec les besoins des professionnels de l’éducation apparaissent plus facilement dans la solution logiciel libre».
Reste à suivre les autres réactions à venir…
Mise à jour de fin de soirée : Réaction de Clément.
Mise à jour de vendredi : Michel nous conduit vers de nombreuses réactions et, en particulier, celle du Président de l’AQUOPS.
Mise à jour de samedi matin : Pierre se demande s’il n’y a pas un peu de mauvaise foi du côté de ceux qui ne sont pas sympatiques « au libre ». Pendant ce temps, Gilles explique qu’il n’est pas ANTIGRICS, mais plutôt PROCHOIX !
Mise à jour de samedi soir
Je ne sais pas ce que ça indique à ce stade-ci, mais cette lettre ouverte adressée au Devoir ainsi qu’à toutes les commissions scolaires du Québec a un ton assez pathétique. Il me semble que les propos qu’elle contient marque une autre étape dans l’évolution de ce débat !
Mise à jour de dimanche soir
Clément publie une « mise en garde » qui me parait bienvenue dans le contexte des derniers jours.
Ça pourrait presque décrire l’esprit du libre… presque :
« La Société GRICS favorise, par le biais de sa structure et de ses activités de consultation, le partenariat et l¹échange d¹idées entre la très large communauté d¹utilisateurs de ses produits. Tous sont invités à y participer. Ses développements ne sont jamais réalisés en «vase clos» mais avec l¹active participation de groupes d¹utilisateurs provenant de l¹ensemble du Québec. »
Et j’avoue que le rappel à propos de subventions de l¹ordre de 1 155 000 $ m’a été plutôt brutal.
Je n’écrirai que deux phrases:
1. La GRICS ne sait pas compter; (C’est l’évidence !)
2. Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose.
Clarification importante
Comme tout écrit est interprété par le lecteur, voici une mise au point:
Le débât autour du logiciel libre en éducation au Québec a lieu depuis plusieurs mois (années) mais il a pris une tangente un peu différente depuis quelques jours. En fait…