L’AQUOPS sous le respirateur

Il a fait beau aujourd’hui. Mais depuis quelques heures, je suis dehors à retarder le moment où je viendrai m’installer devant mon ordi pour rédiger ce texte auquel je pense depuis quelques jours. De fait, je pense à ce billet depuis plusieurs semaines. François s’était commis et ça m’avait impressionné ! À partir du moment où j’ai su que l’Association Québécoise des Utilisateurs de l’Ordinateur au Primaire-Secondaire se plaçait en mode « survie », je me suis demandé ce que je pouvais faire pour aider. Ce n’était pas la bonne question… Voilà pourquoi il n’y a pas eu de réponse !
Mais ce soir, une autre question m’est venue. Est-ce que l’AQUOPS est un service essentiel pour les utilisateurs de l’ordinateur du primaire et du secondaire ?
Ma réponse, c’est OUI !
Essentiel, parce que ces utilisateurs ont un grand besoin d’être supportés et que l’AQUOPS peut bien le faire; mieux que n’importe qui je dirais. Est-ce qu’elle l’a bien fait dans le passé ? Ça c’est moins sûr, mais son bilan est quand même très positif et là n’est pas la question… Ce qu’il faut se dire ce soir, c’est que de nombreux enseignants ont grand besoin de soutien pour continuer leurs apprentissages en matière d’intégration des technologies et que si l’AQUOPS n’existe plus dans deux semaines et bien il faudra l’inventer. Non pas que les profs soient si seuls; <a target="_blank" href="les RÉCIT existent et ne sont pas remis en question… Mais en réalité, les services et la représentation que les enseignants ont de besoin, les RÉCIT sont loin de pouvoir faire le travail à ce niveau.
Mais l’AQUOPS, qu’est-ce qui est arrivé pour que ça périclite ?
– Les administrateurs n’ont pas vu venir l’impact des changements de politiques au niveau du gouvernement Fédéral ?
– Les enseignants ne se sont jamais vraiment engagés dans leur association et elle a été « le fait » de bien peu d’hommes et de femmes si ardents aient-ils été ?
– Le C.A. n’a jamais vraiment pris une place dans l’échiquier politique comme groupe de pression et finalement, à part le Congrès, on n’a jamais vraiment senti LE poids de cette association ?
Toute ces questions (les poser, c’est y répondre un peu aussi !) peuvent être bonnes et mauvaises à la fois… l’essentiel est que l’Association peut encore assumer ces rôles que quelqu’un, de toutes façons, doit jouer dans le milieu scolaire. Elle DOIT jouer le rôle de représenter les utilisateurs, de leur donner les meilleurs services et l’intérêt des jeunes et de la qualité de l’éducation est en cause ici quand on parle de disparition possible; l’AQUOPS ne soutient-elle pas aussi de nombreuses initiatives qui ne sont pas encore arrivées « à maturité » et qui promettent au plus haut point ?
Demain, je fais quoi ?
Est-ce que je suis membre de l’AQUOPS ? Je ne sais même pas. Si j’envoie un chèque, est-ce que j’aide ? Si j’écris à tous mes contacts, je leur suggère quoi comme geste à poser ? Je n’oublie pas que je suis un « hommagé » de l’AQUOPS, alors, je ne suis pas vraiment neutre par rapport à tout cela… Mais si j’ai une « dette », c’est avant tout parce qu’ils ont formé tellement de monde que je leur en suis extrêmement reconnaissant…
Alors ce soir, je me dis que j’ai le devoir d’en parler avant tout. Ensuite, je dois lancé un mot d’ordre du genre,
«Si j’ai besoin de l’AQUOPS, je dois le dire haut et fort,»
pour que ça se sache et que d’autres aient le goût de se positionner… tout à coup qu’on y tiendrait à Notre AQUOPS et que des gens qui ont les moyens de faire ce qu’il faut LE FASSE !!!
Mise à jour du 2 juin : Clément y va de tout un texte sur le même sujet… Vraiment bien; incontournable !