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Deux ans après l’expérimentation de l’Institut St-Joseph à laquelle iXmédia et Opossum avaient participé à titre de fournisseurs, je suis heureux de collaborer au lancement de la version 2.0 des cyberportfolios (hyperlien à venir sur le site d’Op). Le premier texte écrit sur les cyberportfolios mentionne que ces outils sont « un assemblage unique d’outils de publication conçus pour soutenir l’apprentissage et l’accompagnement pédagogique ». Cette nouvelle mouture respecte cet engagement.
Notre outil s’inspire des principes sous-jacents aux travaux du docteur Helen Barrett (sommité mondiale du « eportfolio »), en particulier sur les enjeux du « deep learning » que nous recherchons tous en éducation. Selon cette théorie de Barbara Cambridge que nous rapporte Mme Barrett, un outil favorisant les apprentissages « en profondeur » «implique la réflexion, est centré sur le processus, est intégrateur, est piloté par l’apprenant et tend à durer la vie entière !»
Je pourrais résumer ce qui caractérise l’évolution « 2.0 » de ce lieu de publication Web au service des apprentissages en disant que nous lui avons fait prendre un virage plus « portfolio ». Les nouveaux mots-clés sont des verbes: « Je partage », « Je réfléchis » et « Je côtoie » ! Nous avons pensé qu’il fallait créer trois zones distinctes pour chacune de ces fonctions.
Je partage
Dans cette section qui correspond à la colonne de gauche du cybercarnet, l’auteur présentera ses productions dans un contexte empreint d’un maximum d’authenticité. Les archives de cette catégorie permettent de se représenter le fruit du travail de l’auteur. Cette colonne représente ni plus ni moins que le cybercarnet publique de notre première version des cyberportfolios 1.0.
Je réfléchis
Cette colonne de droite de la page d’accueil permet à l’auteur de revenir sur ce qu’il fait pour nommer ses apprentissages. Évidemment, nous avons prévu différentes stratégies pour l’accompagner dans ses réflexions ou pour aider un guide qui s’est donné comme mission de supporter notre apprenant. Nous sommes partis du principe qu’on ne peut bien contruire ses apprentissages qu’à partir de ce qu’on peut nommer. En contruisant son texte réflexif, un auteur se voit offrir des questions l’aidant à réfléchir, mais il peut aussi composer son billet sans accompagnement. Aussi, en cliquant sur la fonction « commentaire » un visiteur peut également se voir offrir des questions pour accompagner le « propriétaire » du cyberportfolio dans ses apprentissages. Cette section du carnet Web est déterminante dans la fonction « portfolio » de l’outil puisqu’elle favorise la réflexion en échafaudant (le « scaffolding » de Vygotsky) et en aidant à construire les apprentissages de l’utilisateur du cyberportfolio.
Je côtoie
Sur la page d’accueil on ne voit pas cette section accessible tout de même en cliquant sur « la boîte » portant cette mention. En y accédant, le visiteur visualise les nombreux liens que l’apprenant entretient avec des personnes, des idées et des ressources. Pour apprendre, le voisinage intellectuel et les réseaux auxquels on appartient sont de précieux alliés. Il importe pour celui qui construit son patrimoine d’apprentissage de faire l’inventaire de tout cela; en le communiquant, l’auteur fait de nouveaux liens et en fait faire au visiteur du moment.
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Cyberportfolio 2.0 est un outil centré sur l’apprenant qui permet d’accroître la motivation et améliore l’acquisition de compétences mieux intégrées parce que construites dans des situations plus authentiques. Nous croyons qu’il peut apporter une contribution efficace comme outil d’apprentissage…
«Comment commence-t-on à penser ?
Par des questions qu’on se pose à soi-même et de soi-même,
à la suite d’événements originels ?
Ou par les pensées et les oeuvres avec lesquelles on entre d’abord en contact ?»
Philippe Nemo
N.B. Nous sommes en mode « expérimentation« Nous avons pris une certaine vitesse de croisière chez Op actuellement concernant cet outil… Nous allonscontinuons d’apprécier chaque commentaire nous signalant « une coquille » où un « vice de fonctionnement ». Nous publierons au cours des prochaines semaines (sur le site d’Opossum) un texte qui expliquera plus en détails les aspects techniques de la réalisation des cyberportfolios 2.0 avec le logiciel Movable type 3.2. Sous l’hyperlien plus bas, la liste des milieux utilisants nos fermes de blogues est à jour…
Endroits où les cyberportfolios sont en déploiement
- Institut St-Joseph de Québec
- Centre d’Apprentissage du Haut-Madawaska de Clair au Nouveau-Brunswick
- Centre Muséopédagogique du Musée de la Civilisation de Québec
- Les écoles du District scolaire 9 de la Péninsule acadienne
- Collège de l’Assomption (en collaboration avec l’UQAM)
- École secondaire de Rochebelle de Québec
- École Douville de Saint-Hyacinthe
- Académie Antoine-Manseau de Joliette
Endroits où Opossum est intervenue pour l’aménagement de d’autres fermes de blogue
- L’atlas du Collège Saint-Charles-Garnier de Québec
- L’agence de presse Mitic du Collège de Montréal (lien fonctionnel à la mi-novembre)
- Site « Là tu parles du MELS » (Nom de l’utilisateur : «latuparles» et Mot de passe : «oral»
Articles parus au sujet des blogues comme outils pour faire apprendre
- Bulletin Collégial des technologies de l’information et des communications (fr)
- Carnaval des blogues en éducation (fr)
- Educational Blogging (en)
- Revue universitaire du CRIFPE (fr)
- Le Café Pédagogique (fr)
- Le Lien Multimédia (fr)
Je vous rejoins dans le souhait de structuration de votre blog. Sans structuration cette vaste feuille blanche qu’est le blog peut être une entrave à la mise à distance de l’expérience à travers l’écriture, notamment pour ceux qui ont peu ou pas de pratique de l’apprentissage réflexif. J’aurais souhaité, toutefois, connaître -et non pas deviner- l’argumentation justifiant la catégorisation en trois sections ou zones: je partage, je réfléchis et je côtoie.
J’apprécie ce mélange entre le partage et la réflexion qui revient à la tension entre produit et processus, nécessairement complémentaires dans un portfolio «intégrateur» qui «tend à durer la vie entière». Cependant je trouve les deux catégories restrictives: sortes de fourre-tout du «partage» et de la «réflexion» et j’aurais davantage apprécié un sous-rubriquage à ce niveau. Sous-rubriquage bien entendu libre, au choix de l’auteur.
Pour revenir à la tension produit/processus, la présentation exclusivement antéchronologique du « partage » est une limitation, j’aurais apprécié accéder aux productions, qui sont en fin de compte la preuve ou l’évidence de la compétence de manière à la fois diachronique et synchrone. Pourquoi le lecteur doit-il vous parcourir à reculons pour appréhender vos compétences ou «se représenter le fruit du travail de l’auteur»? Et puis, qu’est-ce qu’un «contexte empreint d’un maximum d’authenticité»?
Quant à «je côtoie», j’adore! Nombreux sont les blogueurs qui ont meublé les barres latérales avec plein de liens vers des communautés, équipes, personnes et ressources (livres, musique, photos…), mais peu sont ceux qui prennent le temps d’expliciter leur voisinage intellectuel et leur place au coeur des réseaux.
Finalement, je m’autorise un commentaire sur la forme: la présentation en deux colonnes et le niveau de gris rendent la lecture difficile. Et enfin, un conseil: dans la construction de vos hyperliens respectez la bonne pratique suivante «le libellé des hyperliens est représentatif de leur cible et décrit la nature du contenu vers lequel il pointe» cela permet au lecteur «d’identifier la cible des liens quel que soit le contexte de navigation». Pour plus d’information vous pouvez accéder à un ensemble de bonnes pratiques pour la qualité des services en ligne chez Opquast. Bannissez par conséquent les hyperliens non descriptifs du type «ici» ou «la»