Il est assez rare qu’une chronique de Foglia se retrouve sur le Web (avec le concours de Cyberpresse, du moins). Celle-ci, « Les innocents« , m’est apparue récemment, mais porte la date du 12 février 2005. Je me suis demandé si son contenu n’avait pas été libéré pour sa valeur éducative ?
«Je vous le dis tout de suite : elle est innocente. Vous ne trouverez pas plus innocent que cette fille-là et que son ex-petit copain – Sébastien – qui en a pris pour huit ans aussi. Précisons ! Pas innocents des faits qui leur sont reprochés. Pour ça, aucun doute, sont coupables. Innocents comme dans candides, crédules; innocents comme vous le crieriez à vos enfants qui viennent de faire une grosse connerie : espèce de «grand innocent». Nonos. Pas innocents. I-nono-cents.»
J’ai lu ça comme je lis toutes les chroniques de Foglia quand il m’en vient une sous les yeux : avec le sentiment que je pourrais être celui dont il parle…
En tout cas, moi ça vient toujours me chercher ces récits spectaculaires où la vie des gens ordinaires prend des tournants vraiment incroyables.
J’exagère un peu; j’avais probablement trop la chienne à l’âge de Sébastien et d’Annie pour pouvoir m’embarquer dans ce genre d’histoire… Mais force est d’admettre que ce texte a une grosse valeur éducative, non ?
Je me souviens d’avoir lu cet article cet hiver, un samedi matin. L’histoire m’avait un peu troublé.
Je ne sais pas si vous le savez, mais Jean Leloup (ou Leclerc?) a écrit une chanson récemment pour le groupe Porn Flakes, Les corneilles, qui traite de cette histoire car la fille en question, et bien il s’agissait de son amie. C’est peut-être pour cette raison que l’article de Foglia est ressorti.