Je suis retourné en classe ce matin. Pas de quoi faire une « grosse annonce » normalement, mais comme c’était mon quotidien des vingt-deux dernières années, il faut comprendre que j’ai vécu ces « retrouvailles » avec beaucoup d’effervescence. Une heure à parler de blogue avec des jeunes de premier secondaire et un prof pas mal ouvert aux utilisations innovatrices des nouvelles technologies. Comme nous étions dans un laboratoire d’informatique, nous avons pu naviguer de blogue en blogue et permettre aux élèves d’aller commenter ici et là…
Les jeunes étaient allumés « pas à peu près »; j’ai bien hâte d’aller commenter sur leur propre blogue, ce qui ne saurait tarder si je me fie à ce que nous avons discuté, le prof, la directrice des études et moi au sortir de cette belle avant-midi. Ce n’est pas tellement que l’idée de leur aménager des blogues soient si importante… C’est surtout qu’à écouter leur réaction, j’ai la conviction que les apprentissages qui vont suivre seront intéressants à observer.
Dans l’exercice de mon nouveau travail chez Opossum, j’ai l’occasion de voir doucement se construire des débuts de solidarités entre les gens d’écoles différentes. J’éprouve beaucoup de curiosité après avoir écrit un billet de ce type à observer les réactions des gens provenants de différents horizons. J’imagine que c’est pareil pour Roberto quand il écrit le même genre de billet. Suciter des réactions ou ne pas obtenir de commentaire? La question me préoccupe encore parce que je souhaite que les jeunes qui en sont à leur première expérience puissent apprécier la perspective de la présence des autres.
Je prends pour exemple ce billet de Martin déjà rendu à 45 commentaires alors qu’au départ, il sentait le besoin de vérifier si seulement 8/10 personnes constituaient le rayonnement du réseau. Cette curiosité entre en jeu parce que nous avons beau vanter les mérites de se parler avant tout à soi-même, la présence des autres influence inévitablement l’intensité de notre engagement envers la démarche de bloguer ou de construire des apprentissages. Et c’est justifié, il me semble.
Le phénomène des blogues est encore bien jeune. Pendant qu’un bloggeur universitaire se demande si son choix de pratique lui a nuit dans une perspective de titularisation, une éducatrice s’y remet [au blogue]. Dans les prochains mois, de nombreux élèves ouvriront leur espace de publication et nous ne serons peut-être pas assez d’animateurs pour pouvoir « oxygéner » toute cette belle créativité. Ce ne sera peut-être pas si important non-plus de se soucier d’apporter une attention particulière à ces premiers « ébats littéraires »…
Pour le moment, je ne veux rien prendre pour acquis; je me dis que nous gagnons tous à ce que chaque personne qui fait son entrée ressente l’existence de la communauté. En tout cas ce matin, il fallait voir la réaction des jeunes découvrant ce nouveau monde un peu « underground » et sommes toutes, très invitant !
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Je suis enseignant au Nouveau-Brunswick, et je pilote le même projet que Roberto au CAHM (ordinateurs portatifs). Je suis nouveau dans le monde des bloggues. Mais je dois avouer que pour l’instant, j’adore! Je lis plusieurs gens et les billets me font souvent réfléchir. Je travaille présentement pour la création de notre bloggue à l’école (le même que Roberto). En lisant un lien dans ce billet, j’ai vu qu’il est important d’encourager le « trackback » chez les élèves. Quelle est la fonction du « Trackback » ?
Le « trackback » (ou rétrolien) est une fonction qui permet à un autre bloggeur qui écrit un billet où il cite celui-ci d’en avertir électroniquement ma solution de blogue (le « blogiciel » que j’utilise) et d’en laisser la trace sous forme d’un URL.