Ça ne paraît pas beaucoup ici, mais je blogue assidûment depuis quelques jours. On dirait que chaque fois qu’un nouveau sujet me porte vers mon clavier, quelqu’un quelque part publie un billet qui fait que je juge plus utile de participer à la conversation sur les espaces des collègues. Il y a quand même une multitude de sujets accumulés dont je n’ai pas pris le temps de regarder de plus près ici.
J’apprends beaucoup en regardant faire les autres
Ce matin et mardi soir, je suis allé épier des conférenciers d’envergure en connaissant très bien le contenu de ce qu’ils allaient dire. C’est fou ce qu’on apprend en observant les autres aller! Clément ce matin et Roch Chouinard l’autre soir m’ont aidé à objectiver mes propres manières de faire. J’ai découvert qu’en écoutant différemment, on pouvait raffiner beaucoup ses propres processus. C’est que je me suis concentré sur leurs manières de présenter, d’illustrer, au lieu de simplement « consommer » le contenu de ce qu’ils avaient à dire. Comme quelqu’un qui écoute pour pouvoir raconter à son tour plutôt qu’écouter pour le contenu. Je retiens l’importance d’utiliser un symbole (les blocs Légo dans le cas de Monsieur Laberge) pour bien laisser une trace de son message dans le quotidien des gens. Je me souviendrai aussi du grand soin à apporter au langage corporel (il bouge beaucoup le Monsieur de l’Université de Montréal et occupe bien l’espace) dans une présentation. Très efficace les procédés de mes collègues…
Plus je contribue à aménager des blogues, plus je me demande comment je vais faire pour suivre toutes ces conversations?
Le nombre d’écoles où j’interviens dans l’aménagement de blogues scolaires augmente dangereusement. Je suis emballé par ces occasions offertes de me glisser dans les conversations, mais mon agrégateur n’en peut plus d’ajouter de nouveaux fils de nouvelles. Et je ne parle pas des nombreuses opportunités manquées de féliciter un élève pour son audace ou d’en encourager un qui démontre de belles aptitudes. Il n’est pas question de cesser de répondre à l’appel d’éducateurs intéressés à implanter ces beaux outils pour faire apprendre. Mais j’ai besoin d’un système plus efficace pour gérer toute cette production. À moins que je regarde cela différemment et que je me « serve » davantage des contributions des responsables qui encadrent les jeunes dans les écoles, un peu comme avec Roberto et ses bijoux de la semaine?
François Larose et les recherches réalisées ou qui sont à se réaliser en lien avec l’implantation du nouveau curriculum
La liste « Édu-ressources » continue de nous offrir des échanges savoureux sur le sujet de l’importance d’évaluer ou de mesurer les effets du renouveau pédagogique. Je m’en voudrais de ne pas garder une trace de cette intervention de François Larose: «(…) Je sais cependant que dans mon centre d’appartenance, le CRIE-CRIFPE, nous avons mené et menons depuis 1999 pas moins d’une quinzaine de recherches subventionnées par le CRSH ou le FQRSC sur différents aspects du curriculum réformé et du rapport des enseignants (essentiellement du primaire) à divers dispositifs dont il prône l’usage (de la pédagogie du/par/en projet à l’utilisation des TIC, en passant par la mise en œuvre d’approches évaluatives pertinentes à un enseignement centré sur les compétences).»
François Guité avait joué d’audace dans une intervention précédente en affirmant que «Si la majorité silencieuse se manifestait, c’est qu’alors elle ne serait plus silencieuse, n’est-ce pas ? C’est le propre de la majorité silencieuse que d’agir en marge des querelles, souvent avec beaucoup plus d’efficacité qu’on ne veut bien lui reconnaître.» Vraiment, pas à pas, on avance dans ce débat dans lequel chaque contribution des protagonistes vaut son pesant d’or…
Mise à jour du 22 octobre : Lire ce billet de Clément dans lequel il s’étonne d’avoir lu dans un livre datant de 1993 des propos qui vont à l’encontre de certaines positions tenues aujourd’hui par le même intervenant dans le débat qui nous occupe.
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Billets de mon blogue les plus lus au fil du dernier mois
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Combien de fils dans ton agrégateur Mario? 🙂
«La question qui tue!»
Pour une raison que j’ignore, je n’ai pas trouvé le courage pour te répondre de toute la journée ;))
Moi, qui habituellement, a l’habitude d’afficher beaucoup d’ouverture envers mes pratiques, j’ai peine à me résoudre à mettre un chiffre ici.
Je vais donc prendre ça d’un autre angle.
Si j’enlève les carnets privés de tous les élèves que je suis; si j’enlève aussi les blogues fictifs que j’utilise pour donner de la formation à des groupes. Si j’enlève également les sites SPIP d’écoles ou d’organismes sur lesquels je n’interviens pas et (tant qu’à y être) les sites Web des « edublogger » anglophones sur lesquels je clique régulièrement « mark all as read » en temps de « rush ». Enfin, si j’enlève les carnets des anciens élèves de l’Institut où il n’y a pas plus de quelques billets par mois…
J’arrive à un résultat de huit cent-vingt-quatre.
Je vous invite à ne pas commenter… il est évident que ça n’a pas de bon sang! Ne le dites surtout pas à ma conjointe.
824 !?! Que fais-tu des 19 599 176 blogues qui restent ??? (voir le billet de Martin : http://zeroseconde.blogspot.com/2005/10/19-millions-de-blogs-recenss.html ) 🙂
Ce qui est difficile, avec les agrégateurs d’aujourd’hui, malgré leur aide, c’est que nous sommes tout à fait conscient que nous devons nous retirer de flux intéressants.
Il n’y a tout simplement pas de temps pour tout ce qui nous intéresse…
Mais actuellement nous n’avons pas les moyens de savoir comment s’opère cette faculté de « décimation » (car pour réduire de 824 à 100 quelques flux, -c’est de ça que l’on parle- ça s’appelle décimer) pour revenir à un flot « normal ».
Nous vivons une époque intéressante, très intéressante…