Voilà la signature au bas du nom de mon blogue qui remplace «Cyberportfolio d’un directeur d’école».
C’est un sous-titre qui a le statut de «temporaire», mais qui pourrait bien rester. Je me retrouve bien dans ces deux fonctions.
Coach scolaire
J’ai hésité à employer le mot «coach» parce que le terme est emprunté à l’anglo-américain bien qu’on le trouve dans tous les dictionnaires. J’ai frayé avec l’idée d’adopter le terme «mentor», mais la lecture de références comparant les deux fonctions m’a convaincu de me ranger derrière le titre de ma première carrière. En effet, (selon cette source), le mentorat «implique surtout un transfert de connaissances d’une personne à une autre » alors que le coaching «met l’accent sur la personne – dans son ensemble.» Dans le domaine scolaire, il existe moins de littérature portant sur la notion de coaching, mais en entreprise on peut trouver plusieurs ouvrages sur le sujet. J’ai trouvé auprès de «Masterful Coaching» les caractéristiques qui fondent en quelque sorte mes interventions au quotidien :
- La faculté d’inspirer confiance
- Le préjugé entretenu pour l’agir
- La passion de faire apprendre, d’aider à grandir et à vouloir devenir performant.
- La conscience de fixer de hauts standards
- Le souci de faire preuve d’intégrité et d’honnêteté
- L’outil de la discipline comme levier d’apprentissage
Catalyseur de communautés d’apprentissage
Le vocable issu du verbe «catalyser» est le fruit d’une recherche intense autour du concept «d’empowerment» que je ne pouvais me résoudre à employer. Je suis très attaché à la définition de ce terme qu’on peut trouver chez Antidote : «Ce qui, par sa seule présence, provoque ou accélère une réaction, un processus.» Je me suis laissé gagner par cette phrase inspirante qui représente bien, il me semble, ce que je recherche. Pour ce qui est de la présence du concept de «communauté d’apprentissage» dans la signature de mon blogue/portfolio électronique, il faudrait être un nouveau visiteur ici pour ne pas voir de sens dans l’utilisation de ces deux mots. Auquel cas il faudra cliquer ici…
Quand on se cherche, c’est fou tout ce que l’on trouve.
Si je puis me permettre une telle audace, je te dirai que je trouve que ce nouveau sous-titre et les explications que tu en donnes me paraissent empreints d’une grande fidélité à l’égard du directeur d’école.
La fidélité à soi-même m’est toujours apparut de bon augure.
Voilà quelques années déjà que je me sens mal à l’aise avec ce terme de « formateur », qui orne ma carte de visite; il est décidément trop réducteur, parce qu’il laisse supposer qu’un individu pourrait avoir pour objectif professionnel d’en faire rentrer un autre dans une forme, que le premier a fixé par avance. Alors que j’accompagne, que je guide, que je motive, que je tente de transmettre mes passions … Oui, je me retrouve bien dans ce concept de « coach scolaire », même s’il me reste encore du chemin à parcourir sur la voie que tu traces.
Quant au second élément de la signature, faut-il avoir souvent échoué à le réaliser, pour qu’un jour il puisse enfin devenir réalité ?
Cordialement.
Ouf! Quel titre! Vos enfants doivent être heureux de ne plus avoir à faire de dissertation sur ce que fait leur père à l’école! L’explication de ce titre, et de ce que le titulaire fait, à un groupe de néophytes doit être plus qu’intéressante à entendre.
Heureux de vous retrouver et de constater que vous signez toujours votre cybercarnet. Votre nouvel emploi semble très stimulant. Très valorisant le rôle de coach. Aider les autres à atteindre leur plein potentiel ne peut être que valorisant.
Je vous souhaite bon succès dans votre nouvelle carrière. Puissiez-vous continuer à transmettre vos passions au monde scolaire!
Changer de titre ou changer de fonction c’est naître à nouveau. Demeurer ce que l’on est mais se départir d’une culture pour en revêtir une autre. Je suis directeur d’une école secondaire et je me demande si l’image qui ne décrit pas le mieux ce que je fais n’est pas celle de l’entraîneur (que je préfère à «coach»). L’entraîneur gagne ou perd AVEC son équipe; il prépare ses troupes, assigne des rôles, se compromet pendant les «entraînements» mais ne prend jamais la place de ses joueurs.
Je crois qu’il est nécessaire, lorsque l’on exerce des activités qui n’existent pas et qui ne sont pas répertoriées en tant que métier, d’oser utiliser des mots nouveaux. Il y a quelques années, pour qualifier ce que je fais, j’avais utilisé le terme de « synergéticien ». Il me semble que ce dernier serait adapté pour exprimer ce qui est désormais ta nouvelle espérance.
Bravo Mario !
Tu as résussi. La chrysalide devient enfin papillon. Pour compléter le séchage de tes ailes, tu pourrais même sortir totalement du paradigme du directeur d’école et évacuer une tautologie en simplifiant par : »Coach de la vie éducative ».
Le scolaire m’apparaît un peu restrictif étant donné l’éventail de tes talents actuels et surtout ton potentiel de bienfaiteur universel.
Merci d’exister !