Il y est question des salaires des enseignants au Québec. Ils seraient bien inférieurs aux salaires des autres professions qui requièrent un diplôme universitaire (16 000$ de moins). Il y est aussi question du taux de précarité de « la profession » des enseignants qui serait de 40%. On y mentionne le haut taux d’enseignants du secondaire qui enseigneraient des matières pour lesquels ils n’auraient peu ou pas été formés pour ce faire : 20%.
On y parle d’un très fort taux de roulement; dans certaines classes, sur une année, les élèves d’un même domaine d’apprentissage (les mathématiques, par exemple) pourraient avoir eu jusqu’à 5 ou 6 enseignants différents. Dans les écoles de milieux défavorisés, c’est encore pire. Est-ce ainsi que travaillent des professionnels ?
Dans cette conférence qui « ne vise pas les enseignants », mais l’organisation de leur travail, Maurice Tardif constate qu’au lieu d’attirer les jeunes diplômés, l’enseignement les rebute. Un taux de décrochage des enseignants d’autour de 20% y sévit…
Dans le contexte de ce que j’ai déjà publié ici sur le besoin de se doter d’un Ordre professionnel pour les enseignantes et les enseignants, il faut visionner cette présentation qui pose un diagnostic percutant : l’école publique est « malade »!
Mise à jour du 2 décembre 2013 : Au Journal Le Soleil, « Un chercheur dresse un portrait inquiétant du métier d’enseignant ».
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[…] la variable « enseignant » : augmenter la professionnalisation, créer un Ordre professionnel, regarder du côté de leur évaluation pour qu’ils demeurent […]