Je passe beaucoup de temps à fouiller dans les antres de mon blogue ces jours-ci, mais je ne blogue pas beaucoup… Bizarre de situation où mon cyberportfolio professionnel me sert énormément, certes, mais peu de contribution nouvelle s’ajoute. C’est que j’écris des articles de fond sur l’utilisation des carnets Web et des wikis à des fins d’apprentissage. Pour ce faire, je dois revenir en arrière, ramasser les acquis et reprendre ce que j’ai déjà nommé, mais l’actualiser dans la réalité du moment. Les espaces des autres sont pour moi de précieux secours également… et je ne manque pas de matière brute. Les exemples de bonnes pratiques sont légions et plusieurs « édublogueurs » ont mis en mots les retombées positives de toute cette énergie.
Le « bilan blogual de mi-année scolaire », cette capsule audio sur forme d’entrevue de Pierre Lachance et ce premier bilan fait par Nelson Magoon du projet INTERTic du CAHM sont les nouveaux nés du substrat explicatif de ce que « la bête » peut faire en éducation. Beaucoup de matériel à colliger donc… Mais l’important reste de ramasser ce qui peut amener des gens à se porter vers l’action en vue de faire apprendre au contact de ce puissant levier que sont les nouvelles technologies en général et les logiciels sociaux en particulier.
C’est intéressant quand même de constater que plusieurs de ces articles que j’ai à écrire vont être publiés dans le format papier. Les articles, s’ils sont lus, risque d’intéresser de nouveaux publics, sait-on? Je parle de Vie pédagogique, de « Formation et profession » du Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante et de l’École Branchée. Cela sans compter le fait que je dois remettre cette semaine mon résumé à soumettre dans le cadre de l’appel à contribution (.pdf) pour la « Conférence internationale francophone sur le portfolio numérique » de Québec du 10 au 12 avril prochain et préparer un billet un peu spécial sur les wikis en éducation dans le contexte de la deuxième édition d’eduCarnaval. Je me fais aller le clavier pas à peu près…
Ce que j’apprécie bien dans cet exercice, c’est de recevoir au même moment un courriel d’un ancien élève de l’Institut maintenant au secondaire qui me donne le ton à adopter dans toute cette correspondance :
«Bonjour M. Asselin.
Depuis le retour à l’école, je m’ennuie beaucoup de l’Institut et surtout des Petits Carnetiers. Il me semble que l’an dernier lors de votre départ, vous nous aviez dit que nous pourrions continuer cette activité à distance, mais je me suis aperçu cet automne que mon mot de passe n’était plus efficace sur le carnet du Devoir. Je me pose beaucoup de questions et je me demande surtout si je pourrai un jour continuer à écrire pour le Devoir. Alors, je me demandais si vous pouviez me donner l’adresse courriel du responsable du Devoir qui s’en occupait pour que je m’arrange avec lui et que vous m’expliquiez ce qui se passe avec les carnetiers. Merci d’avance, j’attends impatiemment votre réponse… »
Je lui ai répondu que j’avais des nouvelles positives pour lui bien entendu… Mais avant d’en dire trop ici (ce n’est pas à moi à tout annoncer avant le temps quand même), je vais me contenter de garder simplement la trace de ce témoignage qui en dit long sur la « brûlure » qui nous pique quand on prend goût à l’exercice carnetier… Je connais même une carnetière de la première heure qui prépare doucement un retour qui fera plaisir à la carnetosphère dans son ensemble très bientôt.
Assez de carnet Web pour ce soir… j’ai bien des lignes à écrire!
C’est un grand plaisir, et un petit pincement, de lire ça ce soir. Après une semaine, jour pour jour, après l’arrivée de la famille à Paris.
Tout va bien ici, mais je n’ai pas encore retrouvé la liberté que procure la « routine » et, par le fait même, la temps pour écrire un peu sur mon blogue.
Avec l’arrivée prévue des meubles à la fin de la semaine.. je devrais pouvoir m’y remettre. J’en suis impatient!
Salut Mario!