Note : Ce billet a aussi été publié au Huffington Post Québec dans la section « blogue ».
Au moment où le réseau public d’éducation aurait besoin d’un appui soutenu et d’investissements massifs, le gouvernement a décidé de couper dans le programme de péréquation des commissions scolaires, ce qui a occasionné des hausses de taxes scolaires partout au Québec. Dans la formation politique pour laquelle je milite et travaille, on raconte que le Parti québécois a sous-traité des hausses de taxes, et dans les faits, la situation est encore plus grave.
Ces hausses de taxes ne sont liées à AUCUN ajout de services. Elles surviennent pour compenser des coupures du gouvernement en cette première des trois années que ça prendra pour abolir le programme de péréquation.
Ces hausses de taxes ne procureront pas les revenus nécessaires à l’entretien des écoles, voire, à la reconstruction de certaines qui ont dû être fermées en raison de la présence de moisissures.
Ces hausses de taxes ne serviront pas la lutte contre le décrochage scolaire.
Ces hausses de taxes n’aideront pas les écoles à prendre le nécessaire virage numérique.
Ces hausses de taxes ne compensent même pas les coupures, dans bien des commissions scolaires. Un exemple : dans Lanaudière, à la commission scolaire des Affluents, des classes ressources fermeront l’an prochain.
Dans tous les conseils d’établissement, des projets sont soumis, des bonnes idées sont discutées, mais dans cette ambiance où l’attention va aux endroits à trouver pour couper, le plus clair du temps passe à des exercices d’austérité.
Le gouvernement est de mauvaise foi dans ce dossier des hausses de taxes dans les commissions scolaires.
Ces hausses de taxes surviennent malgré des surplus accumulés importants dans les états financiers des commissions scolaires.
On comprendra qu’aux dernières élections, je n’ai pas voté PQ. Mais ceux qui ont voté pour le Parti québécois… ont-ils voté pour ça ?
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