N.B. Ce billet fait partie d’une série qui prend son origine de la «couverture» du 6e Colloque Marcel-Rioux.
Marcelle Dubé de l’Université du Québec à Chicoutimi a été la seule à aborder le thème des régions. Elle nous a partagé ses interrogations sur le type de formation qu’elle doit offrir à ses étudiants. Entre l’utilitaire et la culture générale, le choix est facile malgré le fait que les jeunes qu’elle a devant elle sont trop souvent enclins à ne désirer que ce qui serait pratique. Jusqu’ici, pas de problème avec le contenu de son allocution. Mes problèmes ont commencé quand une intervenante de la salle a récupéré ses propos pour nous balancer «qu’il était normal d’ajuster à la baisse ce qui est exigé des étudiants en région, car il est manifeste que le niveau est beaucoup moins élevé qu’à Montréal». La moutarde m’est montée au nez…
J’ai bien essayé d’intervenir en posant une question plutôt qu’en laissant paraître le mépris que j’éprouvais pour ce genre de jugement gratuit, mais ce fut plus fort que moi; pendant qu’elle essayait de répondre à ma question, je n’écoutais plus son bafouillage, l’interrompant par un «c’est très choquant ce que vous dites madame»! C’est à ce moment qu’une jeune enseignante du collégial a pris la parole pour nous appeler, tous, à un maximum d’écoute. Elle ne s’adressait pas directement à moi, mais très calmement, son message faisait son chemin au travers de ma colère… et de celle des autres participants, si j’ai bien compris.
Nous avons échangé à la fin du Colloque et je l’ai remercié d’être intervenue. Je crois bien que la dame ne voulait pas vraiment dire ce qu’elle a laissé entendre et, la tension augmentant, elle devenait de moins en moins capable de s’expliquer. Le vieux loup que je commence à devenir dans ces occasions avait bien besoin de se faire remettre à sa place. Ce fut fait avec tact et adresse; en ce qui me concerne, c’était la bonne chose à faire que ne pas insister.
Merci à vous sage personne qui maniez la tempérance mieux que moi quand il s’agit des disparités régionales… D’autant plus que Mme Dubé est revenue sur le sujet en fin d’activité et ses explications sur le fait que ce n’était pas mieux ailleurs qu’à Montréal étaient parfaites!
Une leçon à tirer de ces événements : choisir ses combats. Celui-ci, en cette occasion, avait la teinte d’un non-lieu…
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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