Note préliminaire : J’ai rédigé ce texte quelques jours après avoir commencé l’aventure du cybercarnet en octobre 2002. J’estime que ces quelques lignes me racontent bien. Un autre portrait « plus politique » me présente au Soleil de Québec !
Lien vers mon Curriculum vitae.
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Il était une fois, un petit garçon né à Québec dans le rang St-Claude de Neufchâtel. Après avoir traversé une enfance dans le giron de son grand-père Henri-Paul Papillon, l’adolescent voit partir ses parents pour Gagnonville une bourgade du Nouveau-Québec ce qui crée chez lui l’urgence de se responsabiliser : dorénavant, il ne peut que compter sur lui pour s’organiser ! Après avoir découvert jusqu’à quel point le sport et l’activité physique pouvaient être un beau refuge pour contrer les angoisses existentielles (vie à Gagnonville pour rejoindre ses parents, oblige !), il entreprend des études collégiales au Séminaire St-Augustin qui le mèneront à l’Université Laval en Sciences de l’activité physique. Son parcours au PEPS est tumultueux au contact de professeurs plus préoccupés par leur combat pour se doter d’une faculté que par la formation des étudiants, formation qu’ils ont réussie au demeurant, souvent en empruntant des chemins tordus. Quelques exceptions chez les Larouche, Boileau, Marcotte et Brunelle lui permettent de sortir grandi de cette aventure ! Au travers de cela, il se passionne pour le baseball évoluant pour les Alouettes de Charlesbourg (ligue junior majeure du Québec) pendant quatre ans comme lanceur gaucher !Sa vie d’éducateur débute en 1983-84 lorsque la relève des Pères Mariannhill à Rock-Forest lui fait entreprendre un travail merveilleux à titre de directeur adjoint à la vie étudiante. Cette année-là, le premier de ses trois garçons naîtra favorisant chez lui l’émergence de certaines compétences paternelles altérées jusqu’alors par le contact avec un modèle de père plutôt absent et « alcoolo »!
La confiance inébranlable de son premier patron M. André Bessette et le coaching de son ami M. Serge Goyette font de lui un homme meilleur, prêt à relever de grands défis avec « la force » du leadership de service, ce que lui reconnaissent les Soeurs de la Présentation-de-Marie en lui confiant le poste de directeur général du Collège Rivier de Coaticook.
Dans ce haut lieu de valeurs et de sentiment d’appartenance, il apprend la débrouillardise, la politique, le golf et le travail dans l’adversité. Les filles (étudiantes et parmi le personnel) le forment à être encore plus à l’écoute, plus transparent à nommer ses émotions; le maire André Langevin et le préfet Michel Belzil lui offrent l’occasion de comprendre les besoins d’une région et sa famille (épouse et rejetons), continue de représenter une oasis de paix et une source de sens réoxygénante.
Le parcours de la vie le ramène à Québec attiré par le travail en compagnie de M. Auguste Servant, (sans oublier les Soeurs de Saint-Joseph de Saint-Vallier et celles de la Charité de Saint-Louis) animé par le défi d’une fusion entre deux institutions scolaires et surtout, intrigué par les enfants du primaire ! Encore ici, le travail le nourrit abondamment. Il développe plusieurs compétences au niveau de l’utilisation des technologies, il fait de nombreuses découvertes sur la puissance des réseaux et des communautés apprenantes et il apprivoise les liens de cause à effet entre l’enfance et l’adolescence.
Tout au long de son parcours personnel, il est constamment préoccupé par l’équilibre qu’il ne réussit pas encore à bien garder entre ses besoins fondamentaux, ceux des gens qui l’entourent et sa grande soif d’être et de se connaître avec les autres. Gérer son budget d’énergie (merci à Jeanine Guindon), développer ses passions (écoute musicale, pratiques sportives et dégustations de toutes sortes) et cultiver son amour représente le plus grand de ses défis !
En entreprenant cette aventure de communication, il se projette vers l’avenir avec toute la fougue et la curiosité qu’on lui reconnaît. Il espère expérimenter cet outil d’apprentissage du cybercarnet dans le but de le faire utiliser par les gens qu’il aime: fils, élèves, collègues et autres personnes qu’il ne connaît pas encore. En provoquant ces situations d’écriture, il espère également améliorer ses compétences linguistiques qui sont déficientes pour un directeur d’école !
Quant à sa bien-aimée, il espère qu’elle restera un peu en dehors de tout cela non pas qu’il veuille lui cacher des aspects de son existence et de ses pensées, mais surtout parce qu’il souhaite conserver cette présence et ce lien personnel qui lui procure tant de bonheur ! C’est pourquoi ce jardin secret ne fera pas partie des sujets abordés par ses « envolées virtuelles » !
Au moment d’écrire ces lignes, Mario vient de fêter ses 41 automnes, il a perdu la plupart de ses cheveux et il est choyé par l’amour de sa mère, de ses frères, et de sa famille élargie sans qui il ne serait RIEN. Ses amis comptent beaucoup pour lui, incluant ti-Pete, Serge et Denis à qui il dit merci d’être encore là !
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